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Laligne d'autocars Saint-Jean de Luz - Sare dessert le col de Saint-Ignace (10 km de St-Jean de Luz) qui est le point départ du petit train à crémaillÚre de la Rhune ouvert tous les jours jusqu'au 17 octobre 2021. Pour les horaires des cars, cliquez ici (Allez sur la ligne n°45 Saint-Jean de Luz halte routiÚre - Sare)
Demars Ă novembre 2022 en quatre confĂ©rences et pendant la fĂȘte de la science, venez partager le savoir des passionnĂ©s qui vous dĂ©voilent les mystĂšres de lâunivers et vous exposent les sciences autrement. Ces confĂ©rences sont proposĂ©es dans plusieurs lieux culturels du territoire. Les confĂ©rences : sciences, mathĂ©matique, nature, chute des corps. La communication entre
Visiteprivée de 6 heures à Biarritz et Saint-Jean-de-Luz depuis l'hÎtel San Sebastian est animé par Tour Travel & More. Lisez les avis, découvrez d'autres expériences ou contactez Tour Travel & More sur Tripadvisor.
SortieBateau. Sortie en bateau au Pays basque au départ d'Hendaye avec skipper. Décrochez de la vie quotidienne en profitant d'une balade en bateau au départ d'Hendaye. Nous vous proposons le temps d'une journée ou pour quelques heures, le plaisir de découvrir la cÎte basque sur un bateau spacieux de 13.50 mÚtres en toute sécurité.
DeSaint-Jean de Luz, cheminement par les collines et la cÎte jusqu'à Hendaye ; navette bateau (10min) pour passer en Espagne. Installation pour 2 nuits à Fontarrabie (Hondarribia), belle petite ville basque fortifiée. Deux dßners savoureux mettant à l'honneur la cuisine du territoire nous attendent pour ce soir et demain. Bon appétit !
Lebateau âLe Passeurâ est une navette maritime qui traverse la baie de Saint-Jean-de-Luz / Ciboure de mai Ă septembre. Lieux dâembarquement : le port de pĂȘche de Saint-Jean-de-Luz; le port de plaisance de Ciboure; Socoa; la digue aux chevaux de Saint-Jean-de-Luz Tarifs. 1 passage (+ 10 ans) : 2,50 ⏠1 passage (- 10 ans) : 2 âŹ
départstoutes les 3' et 33' de chaque heure (à partir de 5h33, 6h03 jusqu'à 22h33 du lundi au vendredi. départs toutes les 3' et 33' de chaque heure à partir de 7h03, 7h33 jusqu'à 22h33 le samedi, le dimanche et les jours fériés. accueil au guichet ou billetterie automatique gratuit pour les enfants de moins de 6 ans vélos autorisés
tYVvn. Pour Ă©viter les problĂšmes de stationnement et de circulation, dĂ©laissez votre voiture au profit du bus. Notre rĂ©seau de transports en commun permet de se dĂ©placer aux quatre coins du Pays RESEAU TXIK TXAKIl s'agit du rĂ©seau de transport en commun mis en place par la CommunautĂ© d'AgglomĂ©ration du Pays Basque. Avec ses 13 lignes vous pouvez vous balader depuis Saint-Jean-de-Luz dans tout le Pays Basque. La gare routiĂšre, situĂ©e en plein centre ville, vous permet d'accĂ©der facilement aux transports en commun. De nombreux arrĂȘts se font dans les diffĂ©rents quartiers de Saint-Jean-de-Luz, Ciboure, GuĂ©thary ou est une alternative pratique Ă la voiture pour vous rendre Ă la plage ou dans les villages SAVOIR +LE PARKING RELAIS ILARGIALe parking-relais Ilargia dispose d'une capacitĂ© de 200 places de stationnement, il permet de rallier les plages dâErromardie, Lafitenia, Mayarco et Senix grĂące Ă la nouvelle navette gratuite n°40 vĂ©hicule 9 places qui passe toutes les 30 minutes pendant la saison estivale. Il est Ă©galement possible de prendre les lignes 3, 43 et 51 vers le centre-ville de Saint-Jean-de-Luz ou encore de faire du covoiturage sur lâA63, au vu de la proximitĂ© du parking avec lâĂ©changeur LES HORAIRESLE CAR EXPRESSDes lignes rapides inter-urbaines vous permettent de relier les principales communes du Pays Basque. La ligne Bayonne - Saint-Jean-de-Luz - Hendaye est trĂ©s pratique pour sillonner le littoral basque. Tarif 2 ⏠le trajetEN SAVOIR +13 plages du littoral sont dĂ©sormais dotĂ©es du service de parking sĂ©curisĂ© avec gardiennage Les 13 plages concernĂ©es Hendaye Grande Plage secteur thalassothĂ©rapieUrrugne SocoaSaint-Jean-de-Luz ErromardieBidart Uhabia, plage du Centre, Pavillon Royal, IlbarritzBiarritz Milady, Grande PlageAnglet Chambre dâAmour, La BarreTarnos Plage du MĂ©troOndres PlageLE BATEAU LE PASSEURPrendre la navette maritime "Le Passeur" pour traverser la baie de Saint-Jean-de-Luz - CiboureElle circule d'avril Ă la fin des vacances de Toussaint. Lieux d'embarquement le port de pĂȘche de Saint-Jean-de-Luzle port de plaisance de CiboureSocoala digue aux chevaux de Saint-Jean-de-Luz+ Pendant la saison estivale, il organise des apĂ©ritifs en mer au coucher du soleil EN SAVOIRPendant votre sĂ©jour vous pouvez aussi louer une voiture, un van ou un deux roues pour profiter en toute libertĂ©. Mais vous pouvez aussi faire appel Ă nos services de harpidetzaInscrivez-vous Ă notre lettre d'information pour recevoir en exclusivitĂ© les bons plans, les nouveautĂ©s et les offres promotionnelles de l'Office de Tourisme Pays Basque
Saint-Jean-de-Luz Saint-Jean-de-Luz, vue du port. Blason Administration Pays France RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine DĂ©partement PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques Arrondissement Bayonne IntercommunalitĂ© CommunautĂ© d'agglomĂ©ration du Pays Basque Maire Mandat Jean-François Irigoyen 2020-2026 Code postal 64500 Code commune 64483 DĂ©mographie GentilĂ© Luzien, Donibandar[1] Populationmunicipale 14 196 hab. 2019 DensitĂ© 745 hab./km2 GĂ©ographie CoordonnĂ©es 43° 23âČ 28âł nord, 1° 39âČ 31âł ouest Altitude Min. 0 mMax. 84 m Superficie 19,05 km2 Type Commune urbaine et littorale UnitĂ© urbaine Bayonne partie française banlieue Aire d'attraction Bayonne partie française commune de la couronne Ălections DĂ©partementales Canton de Saint-Jean-de-Luzbureau centralisateur LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription Localisation GĂ©olocalisation sur la carte Nouvelle-Aquitaine Saint-Jean-de-Luz GĂ©olocalisation sur la carte PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques Saint-Jean-de-Luz GĂ©olocalisation sur la carte France Saint-Jean-de-Luz GĂ©olocalisation sur la carte France Saint-Jean-de-Luz Liens Site web Saint-Jean-de-Luz prononcer [sÉÌ ÊÉÌ dÉ lyz] ; en basque Donibane Lohizune[1] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine. Le gentilĂ© est Luzien[2] ou Donibandar[1] en basque. GĂ©ographie Panorama de Saint-Jean-de-Luz. Situation La commune fait partie de la province basque du Labourd et de l'aire urbaine de Bayonne situĂ©e dans son unitĂ© urbaine ainsi que de l'EurocitĂ© basque Bayonne - San Sebastian. Saint-Jean-de-Luz partage avec Ciboure la Baie de Socoa, sur le Golfe de Gascogne, les deux villes formant la mĂȘme agglomĂ©ration. La baie de Socoa est la seule rade abritĂ©e entre Arcachon et l'Espagne. GrĂące Ă ses digues qui la protĂšgent des colĂšres de l'ocĂ©an Atlantique, elle a la faveur des baigneurs et est devenue une station balnĂ©aire rĂ©putĂ©e de la cĂŽte basque. La station balnĂ©aire est de crĂ©ation relativement rĂ©cente mais le port, lui, est trĂšs ancien, puisqu'il date de la prĂ©histoire. Communes limitrophes GĂ©ologie et relief Falaise. La commune a 84 mĂštres pour altitude maximale[5]. Hydrographie Les terres de la commune sont arrosĂ©es par la Nivelle et par ses affluents, les ruisseaux dâEtxeberri, d'Isaka et de Xantako. Un autre fleuve cĂŽtier, le ruisseau de Basarun, ainsi que son tributaire, le ruisseau de Mendi, traversent Saint-Jean-de-Luz. La partie basse de ce dernier cours d'eau a Ă©tĂ© canalisĂ©e ; le dĂ©bouchĂ© littoral du Mendi se situe sur la plage d'Erromardie. Un affluent de l'Uhabia, fleuve cĂŽtier de la commune voisine de Bidart, et le ruisseau d'Amisola, passent Ă©galement sur les terres de la commune[6]. Climat Le climat de Saint-Jean-de-Luz est sensiblement identique Ă celui de Biarritz RelevĂ© mĂ©tĂ©orologique de Biarritz et sa rĂ©gion Mois jan. fĂ©v. mars avril mai juin jui. aoĂ»t sep. oct. nov. dĂ©c. annĂ©e TempĂ©rature minimale moyenne °C 4,5 5,3 6,1 8,2 10,9 13,7 16 16,1 14,3 11,5 7,3 5,1 9,9 TempĂ©rature moyenne °C 8,1 9 10 11,7 14,6 17,3 19,8 19,9 18,6 15,6 11 8,5 13,7 TempĂ©rature maximale moyenne °C 11,6 12,6 13,8 15,3 18,3 20,9 23,5 23,7 22,9 19,7 14,7 12 17,4 Record de froid °C â12,7 â11,5 â7,2 â1,3 3,3 5,3 9,2 8,6 5,3 â0,6 â5,7 â8,9 â12,7 Record de chaleur °C 23,4 28,9 29,7 32,1 34,8 42 39,8 41,9 37 32,2 26,1 25,1 42 PrĂ©cipitations mm 143,2 122,7 121,7 132,9 121 90,9 65,1 102,3 124,6 135,7 174,2 148,7 1 483 Source Climatologie mensuelle Biarritz, 69 m pĂ©riode 1961-1990[7] Le 8 novembre 2015, une tempĂ©rature de 29 °C a Ă©tĂ© relevĂ©e Ă Saint-Jean-de-Luz/Pointe de Socoa, ce qui constitue le record national mensuel pour la France continentale[8],[9]. Un nouveau record de chaleur est battu pour un mois de juin Ă Saint-Jean-de-Luz le 18 juin 2022 avec un pic Ă©tablit par MĂ©tĂ©o-France Ă 42,0 °C Ă 15 heures[10]. Voies de communication et transports Axes routiers Saint-Jean-de-Luz s'Ă©tend de part et d'autre de la RD 810, ancienne route nationale 10. L'agglomĂ©ration est desservie par l'autoroute A63 sorties 3 Saint-Jean-de-Luz nord et 2 Saint-Jean-de-Luz sud. Transports ferroviaires La gare de Saint-Jean-de-Luz - Ciboure est une gare sur la voie ferroviaire SNCF Bordeaux-Irun Ă la limite des villes dont elle porte le nom. Tous les jours, plusieurs trains TGV et TER Nouvelle-Aquitaine assurent la liaison entre Hendaye et Bordeaux et la capitale, avec un terminus Ă la gare de Paris-Montparnasse. Une halte routiĂšre est situĂ©e Ă proximitĂ© immĂ©diate de la gare ainsi que des taxis. Transports en commun Saint-Jean-de-Luz est desservie par beaucoup de lignes du rĂ©seau Hegobus, en particulier les lignes urbaines 39, 41 et 43, dont la halte routiĂšre en est le pĂŽle de correspondance majeur. Les lignes interurbaines 45, 47, 49 et 51 s'y arrĂȘtent aussi[11]. Saint-Jean-de-Luz est aussi desservie par la ligne 3 Bayonne - Hendaye du rĂ©seau Car Express, gĂ©rĂ©e par Txik Txak[12]. Deux lignes Blablabus et deux lignes Flixbus s'arrĂȘtent au niveau de la gare halte routiĂšre, avec comme terminus Saint-SĂ©bastien en Espagne, Paris et Toulouse. Pistes cyclables Une piste cyclable existe entre la plaine des sports de Chantaco et le port de Saint-Jean-de-Luz, et la vĂ©loroute Atlantique passe par Saint-Jean-de-Luz, en site propre[13]. De par la topographie de la commune, avec des pentes trĂšs importantes, et peu d'infrastructures, le vĂ©lo n'est pas un moyen de transport trĂšs rĂ©pandu dans la ville, comme le montre l'enquĂȘte de la FUB, qui a, en 2021 attribuĂ© une note dĂ©favorable » Ă la ville[14]. Piste cyclable Ă Saint-Jean-de-Luz reliant le centre-ville Ă la zone sportive et scolaire de Chantaco. Quartiers Errepira ; Erromardie ; La Route de Bayonne ; Urdazuri ; Jalday ; Chantaco ; Layatz ; Le quartier du Lac ; Acotz. Urbanisme Typologie Saint-Jean-de-Luz est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1],[15],[16],[17]. Elle appartient Ă l'unitĂ© urbaine de Bayonne partie française, une agglomĂ©ration internationale dont la partie française regroupe 30 communes[18] et 251 520 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne partie française dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă moins de 700 000 habitants[21],[22]. La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du 3 janvier 1986, dite loi littoral[23]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[24],[25]. Occupation des sols Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 CLC. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover CLC, est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s 44,8 % en 2018, en augmentation par rapport Ă 1990 37,3 %. La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante zones urbanisĂ©es 31,3 %, forĂȘts 24,8 %, prairies 16,2 %, espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles 10,4 %, zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes 9,3 %, zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication 3,1 %, terres arables 2,8 %, zones humides cĂŽtiĂšres 2 %, eaux maritimes 0,1 %[26]. L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes. Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes la carte de Cassini XVIIIe siĂšcle, la carte d'Ă©tat-major 1820-1866 et la pĂ©riode actuelle 1950 Ă aujourd'hui[Carte 1]. Morphologie urbaine La commune est constituĂ©e de plusieurs lieux-dits et hameaux Acotz ou Akotze ; Allots ; Alturan ; Basa Beltz ; Baleinia ; Centre ; Chantaco ; Erromardie ; Etxebiague ; Fargeot ; Habas ; Haize Errota ; Elgar ; Itxaka ; KarsinĂ©nĂ©a ; Jaldai industriel ; Lac ; Laiatz industriel ; Moleressenia ; Sainte-Barbe ; Saint-Joseph ; Serres ancienne commune intĂ©grĂ©e Ă Ascain et Saint-Jean-de-Luz ; Urdazuri ; Urquijo ; Urthaburu. Erromardie ImmĂ©diatement au sud d'Acotz se trouve le quartier d'Erromardie,, qui fait la transition entre la zone pĂ©riurbaine et l'urbanisation de l'agglomĂ©ration luzienne proprement dite. Le quartier a une forme grossiĂšrement triangulaire, Ă©tirĂ©e entre sa base, Ă l'ouest, constituĂ©e par la plage d'Erromardie en fait, deux plages sĂ©parĂ©es l'une de l'autre par un cours d'eau, le Grand Ichaca du basque Isaka qui signifie fossĂ© » et une pointe matĂ©rialisĂ©e par le croisement entre la ligne de chemin de fer et la D 810, qui l'enjambe au lieu-dit du Pavillon Bleu[27]. Au nord du quartier on trouve une zone dunaire et marĂ©cageuse, mais bien drainĂ©e, et en partie urbanisĂ©e, qui forme le prolongement naturel des paysages d'Acotz et comprend quelques campings. L'absence de liaison routiĂšre directe entre Erromardie et Acotz sauf quand la navette des plages Itzulia » desservait en saison toutes les plages par le bord de mer donne une identitĂ© spĂ©cifique au quartier, bordĂ© au sud par une colline lotie dans les annĂ©es 1960 villas d'Ibignary, entre autres mais sur laquelle se construisent actuellement de nouvelles demeures. Entre la plage d'Erromardie et la pointe d'Archilua croix votive, en bord de mer, on trouve quelques garennes, de vastes jardins mais aussi l'ancien site d'un skatepark en cours de dĂ©mantĂšlement et dĂ©laissĂ© de longue date par la jeunesse locale au profit d'un Ă©quipement plus modeste mais installĂ© en centre-ville et, surtout, le site des arĂšnes de plein air dĂ©montables oĂč se produisent durant la saison estivale les vachettes d'Intervilles dans le cadre de spectacles landais » au cours desquels les spectateurs sont invitĂ©s Ă devenir des acteurs course d'Ăąnes, toro-piscine, etc. Les plages d'Erromardie ont un fond rocheux les nageurs doivent y prendre garde Ă marĂ©e basse mais elles sont un terrain de jeu idĂ©al pour les plongeurs en apnĂ©e et autres pĂȘcheurs sous-marins. CuriositĂ©s Ă signaler la faune du site d'Erromardie est particuliĂšrement riche et facile Ă observer lapins et Ă©cureuils dans les dunes, aperçus aux heures calmes du petit matin, cormorans, poissons et poulpes cĂŽtĂ© ocĂ©an, sans compter de nombreux oiseaux. Le ramassage des algues et le nettoyage rĂ©gulier de la plage sont liĂ©s Ă la valorisation industrielle des algues pratique du ramassage sur toutes les plages de la commune. Ă noter l'identitĂ© spĂ©cifique du lotissement Argi Eder, ouvert sur le rond-point qui marque, sur la route de Bayonne, l'entrĂ©e dans la zone urbaine dense, comme celle du lieu-dit Etchebiague en fait un lotissement et un bloc de maisons individuelles, situĂ©s de part et d'autre de la voie ferrĂ©e SNCF, parallĂšle Ă la route de Bayonne[28],[29]. La campagne » luzienne Ă l'est de la commune, au-delĂ d'une ligne Uhalden Borda - ferme Jaldai - Sopitenea - Billitorte, s'Ă©tend une trĂšs vaste zone d'aspect encore rural, correspondant en gros au quartier de Chantaco et aux marges rustiques de l'espace luzien, vers les communes d'Ahetze et Saint-PĂ©e-sur-Nivelle. Cet espace, encore vouĂ© pour l'essentiel aux bois, champs et pacages, s'Ă©tend des abords de la route d'Ostalapia, vers Ahetze, au nord soit Ă gauche de la D 810 quand on arrive en ville depuis Biarritz jusqu'Ă la Nivelle au sud. Les Ă©carts, nombreux, situĂ©s autour d'une vieille ferme basque Anderenea, Indiazabal, Martienea, d'un chĂąteau Fagosse ou du site d'un ancien village dĂ©chu de son statut communal Serres ont chacun leur personnalitĂ© et mitent le paysage ; la construction de belles villas vient renforcer ce processus, comme le projet de construire des logements livraison en 2010 de l'Ă©co-quartier Alturan Ă proximitĂ© du chenil - lequel serait Ă terme transfĂ©rĂ© vers Jalday. De nombreux rus et ruisseaux en basque, errekak irriguent le secteur et quelques plans d'eau ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©s ; on pratique encore la chasse sur ce territoire accidentĂ© agrĂ©mentĂ© de bosquets touffus, en utilisant notamment des appĂąts volants. Le noyau le plus densĂ©ment urbanisĂ© de cette frange orientale et trĂšs verte du territoire communal se trouve au sud, au-dessus des basses terres de la Nivelle zones inondables dites barthes » Ă proximitĂ© immĂ©diate du golf et de l'hĂŽtel portant le nom du quartier Chantaco. Cette sortie de ville vers Ascain par la D 918 est en plein dĂ©veloppement, aprĂšs la construction dĂ©jĂ relativement ancienne d'Ă©tablissements scolaires un collĂšge, un lycĂ©e professionnel et d'Ă©quipements sportifs terrains de football et de rugby, salle polyvalente, tennis, garage pour l'aviron au bord du fleuve puis l'implantation rĂ©cente d'une piscine sports et loisirs ». On peut considĂ©rer que le quartier de Chantaco proprement dit se limite aux seuls environs du golf, lĂ oĂč court le ruisseau de Chantaco, lequel se jette dans l'Ă©tang de Billitorte, en fait un mĂ©andre de la Nivelle utilisĂ© jadis pour faire fonctionner un moulin Ă marĂ©e. La tranquillitĂ© de cette campagne » luzienne, seulement effleurĂ©e Ă l'ouest par l'autoroute A63, dont le tracĂ© sert en quelque sorte de limite Ă la ville proprement dite, pourrait ĂȘtre remise en cause par la pression qu'exerce la poussĂ©e urbaine sur ce type d'espace pĂ©riphĂ©rique. La rĂ©alisation d'une rocade routiĂšre permettant de dĂ©sengorger le centre de l'agglomĂ©ration est discutĂ©e un projet d'Ă©changeur et de deuxiĂšme pont a Ă©tĂ© ajournĂ© par l'Ă©quipe municipale actuelle Ă proximitĂ© du franchissement de la Nivelle par l'autoroute et une ligne ferroviaire Ă grande vitesse pourrait transiter dans ce secteur. DĂ©jĂ , l'extension des activitĂ©s industrielles et commerciales sur le site de Jalday a conduit Ă la dĂ©cision d'Ă©tendre considĂ©rablement la superficie de la zone d'activitĂ© Quiksilver Europe. Jaldai Jalday et Urthaburu Urtaburu Jaldai n'est pas une ZAC ordinaire, mais doit son nom Ă une trĂšs belle ferme du XVIIe siĂšcle, enclavĂ©e aujourd'hui dans une zone comportant des commerces un hypermarchĂ©, notamment, mais aussi une boulangerie, des garages, etc. et des usines, bureaux et entrepĂŽts conception et commercialisation de sportswears, logistique et mareyage, etc.. La zone de Jalday abrite de grandes entreprises connues dans toute l'Europe et mĂȘme au-delĂ . On peut citer Quiksilver, B. Braun, Bioluz ou encore le groupe Olano spĂ©cialisĂ© dans le transport frigorifique. Quelques habitations sont implantĂ©es au beau milieu de la zone, mais le principal secteur rĂ©sidentiel jouxtant le parc d'activitĂ©s est Urthaburu Ă©crit aussi sans H » comme on peut lire parfois Jaldai » avec un Y ». Il s'agit de tout le quartier, en forme de triangle, compris entre le Grand Ichaca, l'autoroute A63 et l'avenue Lahanchipia probablement la petite lande », et desservi par la rue d'Urthaburu. En rĂ©alitĂ©, cet axe sĂ©pare du lotissement Urtaburu proprement dit, au nord-est, la ferme et le lotissement Arrieta. Le nom d'Urtaburu a sans doute un rapport avec l'humiditĂ© de la zone, inondable mais en principe protĂ©gĂ©e aujourd'hui par le recalibrage du lit du ruisseau buru, la tĂȘte, peut dĂ©signer une extrĂ©mitĂ© ou un sommet, et l'on reconnaĂźtra Ă©ventuellement dans urta la racine ur pour eau - urtatu signifiant tremper » ; cependant Urtaburu est aussi le nom d'une petite montagne au Pays basque espagnol et a pu dĂ©signer la colline au Sud du quartier avant de passer au dit quartier. Un ancien moulin Ă demi ruinĂ© Ă©tait encore visible Ă l'entrĂ©e du quartier jusqu'aux travaux rĂ©cents de recalibrage de l'autoroute A 63 ; l'Ă©changeur de Saint-Jean-de-Luz-nord reste sous-dimensionnĂ©. La pression fonciĂšre se renforce dans ce quartier encore rĂ©sidentiel oĂč viennent d'ĂȘtre bĂątis des logements collectifs, un centre de dialyse et une maison de retraite. Les quartiers denses La place Louis XIV. La rue Gambetta en juin. La municipalitĂ© n'a pas procĂ©dĂ© Ă une dĂ©limitation nette des diffĂ©rents quartiers, qui imposerait une vision administrative de leurs dĂ©limitations il n'y a pas de sectorisation en matiĂšre scolaire, par exemple. Mais certains quartiers ont cependant une personnalitĂ© indiscutable. Le centre-ville correspond en gros au Vieux-Saint-Jean, limitĂ© par le port, la rue du Midi et le boulevard Thiers, mais s'Ă©tend, autour du boulevard Victor-Hugo, bien au-delĂ du site initial de la citĂ© des Corsaires ». Un vaste secteur piĂ©tonnier restaurants, magasins relie la mer promenade Jacques-Thibaud Ă la grand rue » karrika handia baptisĂ©e du nom de Gambetta laquelle dĂ©bouche sur la place Louis XIV et ses accueillantes terrasses kiosque Ă musique et exposition de peintures en saison. Autour des halles et de la gare s'organise une vie de quartier dynamisĂ©e par la prĂ©sence du marchĂ© trĂšs actif les mardis et vendredis matin et l'implantation rĂ©cente d'un complexe cinĂ©matographique. Sur le plan architectural, la commune n'a pas subi au contraire de certaines de ses voisines une inflation de constructions verticales rĂ©centes sur son front de mer, mais le cĆur de ville prĂ©sente peu de bĂątiments anciens la maison Ezkerrenea avec le restaurant Kaiku » rue de la RĂ©publique, ancienne gendarmerie, est la plus vieille demeure conservĂ©e ; elle date du XVIe siĂšcle et elle est classĂ©e. La ville renvoie une image assez Ă©clectique, quoique pittoresque. Il est question de classer et protĂ©ger en partie son patrimoine bĂąti qui a parfois souffert certains outrages ; c'est ainsi que la Pergola rĂ©alisation de Mallet-Stevens a Ă©tĂ© dĂ©figurĂ©e par l'ajout d'Ă©tages supplĂ©mentaires. Au sud de la gare, le quartier d'Urdazuri a tout d'une ZUP » sauf les dĂ©fauts de celles-ci. AmĂ©nagĂ© dans les annĂ©es 1960â1970 sur des terrains humides, il doit son nom Ă la Nivelle Urdazuri en est le nom basque, d'aprĂšs le site de sa source, au-delĂ de la frontiĂšre des PyrĂ©nĂ©es l'eau d'Urdax. MalgrĂ© un relatif enclavement coupure du tissu urbain par la voie SNCF et un urbanisme sans grande originalitĂ©, c'est un quartier situĂ© en bord de fleuve vues sur les montagnes, qui dispose de services variĂ©s Ă©coles, aires de jeu, collĂšge-lycĂ©e, chapelle, commerces sans ignorer la proximitĂ© dont il jouit par rapport au centre-ville et aux plages. Le quartier Ichaca ou Itxaka ou celui du Lac, fortement rĂ©sidentiels, ont des associations actives. Le quartier du Fargeot est peut-ĂȘtre le plus densĂ©ment peuplĂ© de toute la ville, l'habitat collectif s'y Ă©tant progressivement substituĂ© aux activitĂ©s Ă©conomiques anciens sites de transformation du poisson, reconvertis. D'autres quartiers souffrent d'ĂȘtre en grande partie inhabitĂ©s l'hiver avenue de l'OcĂ©an, rue Vauban , etc.. La transformation du tissu urbain luzien est telle que les appellatifs conservent parfois le souvenir de l'Ă©poque prĂ©-industrielle sans plus renvoyer de nos jours Ă une rĂ©alitĂ© incontestable. C'est ainsi que l'on Ă©voque le quartier AĂŻce Errota Haize Errota le moulin Ă vent pour dĂ©signer le bord de mer Ă hauteur de la digue aux chevaux » ou la rue et le groupe scolaire homonymes situĂ©s beaucoup plus haut, au-delĂ du fronton et face au Jai Alai. Logements Ă Saint-Jean-de-Luz, ville axĂ©e sur le tourisme et dont les prix immobiliers sont du coup trĂšs Ă©levĂ©s, 53 % de la population vit en rĂ©sidence principale sur 12 635 logements[30]. Des programmes sociaux sont prĂ©vus pour tenter de corriger les tendances rĂ©centes au dĂ©peuplement et au vieillissement la commune abrite des seniors et retraitĂ©s plus riches que la moyenne nationale, mais des actifs plutĂŽt moins aisĂ©s, et offrent un parc privilĂ©giant les dimensions moyennes ou faibles. Projets d'amĂ©nagement La ville de Saint-Jean-de-Luz a rĂ©cemment amĂ©nagĂ© le "cĆur de ville" pietonnisation autour de la place Louis XIV mais construction d'un parking souterrain aux abords du parvis des halles. Une piste cyclable a Ă©galement Ă©tĂ© créée entre le port de pĂȘche et la plaine des sports de Chantaco. La commune a commencĂ© les travaux d'amĂ©nagements de la place Foch, avec une restructuration de l'espace public et la crĂ©ation d'un parking souterrain a 7 niveaux[31],[32]. Toponymie Attestations anciennes Le toponyme Saint-Jean-de-Luz apparaĂźt sous les formes Sanctus-Johannes-de-Luis 1186[33], cartulaire de Bayonne, feuillet 32[34], sen johan de luis 1257[35], Sanctus-Johannes-de-Luk et Sanctus-Johannes-de-Luys respectivement 1315[33] et 1438[33], rĂŽles gascons, lohitz 1414[35], Sent-Johannes-de-Luxs 1450[33], titres du Labourd, E 426[36],Sent-Johan-de-Luus 1490[33], notaires de Pau[37],Sent-Johan-de-Lus, Sainct-Jehan-de-Lux et Sanctus-Johannes-de-Luce respectivement 1491[33] pour la premiĂšre et 1526[33] pour les deux derniĂšres, chapitre de Bayonne[38],S-Iean de Luz 1650[33], carte du Gouvernement GĂ©nĂ©ral de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins et Chauvin-le-Dragon 1793[33]. Ătymologie Jean-Baptiste Orpustan[35] indique quant Ă lui, la graphie Donibane-Lohitzun, Lohitzun signifiant lieu d'alluvion ». Le toponyme Lohitzun apparaĂźt sous les formes L'Hohutzun 1337[35], Lohitzsun 1476[33], contrats d'Ohix[39], Lohitzssun 1690[35], Lohixun XVIIe siĂšcle[33], titres D'Arthez-Lassalle[40] et Lohitcun 1793[41]. Orpustan[35] indique que Luz est la forme rĂ©duite et moderne de lohitz, dĂ©jĂ prĂ©sent en 1414. Autres toponymes Acotz apparaĂźt sous la forme Accots 1863, dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque[33]. Allots, hameau de Saint-Jean-de-Luz, est mentionnĂ© en 1692[33] dans les collations du diocĂšse de Bayonne[42]. Chibau apparaĂźt sous la forme Chibaucoa 1863, dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque[33]. Le toponyme Jalday apparaĂźt sous la forme Jaldai 1233[33], cartulaire de Bayonne, feuillet 28[34]. Serres apparaĂźt sous les formes Villa quĆ dicitur Asseres vers 1140[33], cartulaire de Bayonne, feuillet 8[34] et Sanctus-Jacobus de Serres 1691[33], collations du diocĂšse de Bayonne[42]. Graphie basque Son nom basque actuel est Donibane Lohizune[1]. Histoire L'hĂŽtel de ville, rĂ©sidence temporaire de Louis XIV en 1660. Maisons de plage. Place Louis XIV dans les alentours de 1882 ; Ă gauche de l'image la maison oĂč demeura Louis XIV en 1660. Saint-Jean-de-Luz ne fut Ă l'origine qu'une modeste bourgade sur les dunes, entre mer et marais, Ă l'entrĂ©e de l'estuaire de la Nivelle, face Ă la colline de Bordagain. Jadis propriĂ©tĂ© des chanoines de la cathĂ©drale de Bayonne, la communautĂ©, bien que devenue autonome, ne possĂ©da jamais d'enceinte ; elle ne fit par consĂ©quent pas vĂ©ritablement figure de ville avant l'Ă©poque moderne. Au XVe siĂšcle, les pĂȘcheurs basques du port de Saint-Jean-de-Luz explorĂšrent les premiers les bancs de Terre-Neuve et la pĂȘche Ă la morue jointe Ă la chasse Ă la baleine accrurent considĂ©rablement la prospĂ©ritĂ© de la commune. Du XVIe au XVIIIe siĂšcle, la ville devint un nid de corsaires qui combattaient pour le compte du roi de France. L'enrichissement du port et l'afflux de population furent tels qu'il en rĂ©sulta l'urbanisation de Ciboure, quartier dĂ©tachĂ© d'Urrugne le couvent des RĂ©collets fut implantĂ© Ă proximitĂ© du pont qui relie les deux paroisses pour apaiser les relations entre les deux communautĂ©s, souvent rivales. Le dĂ©but du XVIe siĂšcle en Labourd est marquĂ© par l'apparition de la peste. La lecture des registres gascons[43] permet de suivre son expansion. Le 11 avril 1518, la peste sĂ©vissant Ă Saint-Jean-de-Luz, la ville de Bayonne fait inhibition et dĂ©fense Ă tous les manants et habitants de la citĂ© et autres Ă©trangers d'aller entretenir des relations au lieu et paroisse de Saint-Jean-de-Luz oĂč les gens sont morts de la peste ». Paul Raymond[33] note que la baronnie de Saint-Jean-de-Luz appartint au chapitre de Bayonne jusqu'en 1621. Saint-Jean-de-Luz, souvent prise et pillĂ©e par les Espagnols, souffrit longtemps de sa position frontaliĂšre. Elle subit notamment, en 1558, un incendie qui n'Ă©pargna qu'une seule maison - celle oĂč rĂ©sidait le chef du contingent ibĂ©rique ayant occupĂ© la citĂ©. C'est Ă la fois pour faciliter le mouillage des navires et protĂ©ger la baie que le roi Henri IV entreprit de construire le fort de Socoa commune de Ciboure. Saint-Jean-de-Luz connut son heure de gloire lorsque, Ă l'issue du traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es conclu quelques mois plus tĂŽt 7 novembre 1659 par Mazarin, Louis XIV vint y Ă©pouser Marie-ThĂ©rĂšse d'Autriche infante d'Espagne, le 9 juin 1660. Le roi demeurait maison LohobiagaĂ©nĂ©a, et l'infante Ă la maison Joanoenia, dite aujourd'hui maison de l'Infante. La porte de l'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste, franchie Ă sa sortie de l'Ă©glise par le couple royal, fut murĂ©e trois ans aprĂšs la cĂ©rĂ©monie, quoique l'inscription gravĂ©e dans le mur donne Ă croire que la condamnation de la porte a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e juste aprĂšs le mariage. En 1713, le traitĂ© d'Utrecht abandonnant Terre-Neuve Ă la Grande-Bretagne porta un coup funeste Ă Saint-Jean-de-Luz. Ă la fin du siĂšcle, la baleine ayant disparu du golfe de Gascogne et l'ocĂ©an ayant rompu les barres de Socoa et de Sainte-Barbe, qui protĂ©geaient la baie, le port et une partie de la ville se trouvĂšrent ruinĂ©s. Ce fut la dĂ©cadence ; pĂȘcheurs et gens de mer Ă©migrĂšrent en masse, la ville perdit l'essentiel de ses habitants. En un siĂšcle la population tombe de 13 000 Ă 2 000 habitants[44]. L'annĂ©e 1782 fut marquĂ©e, en particulier, par une terrible tempĂȘte qui dĂ©truisit tout un quartier de la ville La Barre » et submergea le couvent des Ursulines[rĂ©f. nĂ©cessaire]. Sous la RĂ©volution, la commune fut rebaptisĂ©e, comme beaucoup d'autres localitĂ©s basques. FusionnĂ©e avec Ciboure le 24 novembre 1793[45], elle porta en effet du 21 novembre 1793 au 20 mars 1795[45] le nom de Chauvin-Dragon, d'aprĂšs le patronyme d'un dragon de la commune, tuĂ© par les Espagnols en dĂ©fendant une redoute. Le Pays basque en gĂ©nĂ©ral et Saint-Jean-de-Luz en particulier souffrirent Ă©normĂ©ment de la RĂ©volution et de l'Empire les guerres continuelles avec l'Espagne amenĂšrent des rĂ©giments de soldats avec leurs rĂ©quisitions, leurs pillages et les combats. Le blocus britannique tua toute activitĂ© maritime pendant vingt ans. En 1813, l'offensive de Wellington qui sĂ©journait Ă Lesaka[Note 3], Ă©pargna Saint-Jean-de-Luz et les rĂ©gions cĂŽtiĂšres. En 1790, le canton de Saint-Jean-de-Luz comprenait les communes de Bidart, Ciboure, GuĂ©thary et Saint-Jean-de-Luz et dĂ©pendait du district d'Ustaritz[33]. Le 19 juillet 1845[46] le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Luz est augmentĂ© Ă la suite de la rĂ©union d'une partie du territoire de la commune de Serres, supprimĂ©e. Au XIXe siĂšcle, les digues, souvent dĂ©truites, furent reconstruites afin d'assurer dĂ©finitivement la sĂ©curitĂ© du port et de la ville. Les voyages de NapolĂ©on III dans la rĂ©gion puis l'engouement de la bonne sociĂ©tĂ© pour la CĂŽte basque dĂ©bouchĂšrent Ă cette Ă©poque, avec l'arrivĂ©e du chemin de fer, sur un grand essor touristique. Ă la suite de l'Ă©dification de ses trois digues Socoa, l'Artha, et Sainte-Barbe, Saint-Jean-de-Luz ne fut plus systĂ©matiquement envahie par les eaux lors des grandes tempĂȘtes, comme cela avait Ă©tĂ© souvent le cas auparavant en 1749, une terrible tempĂȘte ravagea le port, 200 maisons furent rasĂ©es et plus de la moitiĂ© de la population avait dĂ» quitter la ville. Cassant les gros rouleaux venus de l'ocĂ©an, ces digues contribuĂšrent, dĂšs le dĂ©but du dĂ©veloppement des bains de mer, Ă faire de Saint-Jean-de-Luz un lieu de villĂ©giature trĂšs prisĂ© des familles. Au dĂ©but du XXe siĂšcle, Saint-Jean-de-Luz devint une ville moderne et pour partie ouvriĂšre. La gĂ©nĂ©ralisation de la chaudiĂšre Ă vapeur modifia dans un premier temps sensiblement les conditions de pĂȘche et raccourcit les distances. De nombreuses usines s'Ă©difiĂšrent alors pour traiter le poisson dans le quartier du Fargeot, l'essentiel de la main-d'Ćuvre Ă©tant alors importĂ©e d'Espagne et aussi de Bretagne. Des majoritĂ©s rĂ©publicaines furent Ă©lues et administrĂšrent la municipalitĂ©, qui donnĂšrent le nom de Gambetta Ă la grande rue Karrika Handia et firent percer les boulevards Thiers et Victor-Hugo. Le dĂ©veloppement touristique n'en fut pas entravĂ©, Saint-Jean-de-Luz restant une destination Ă©lĂ©gante et Ă la mode. Ă proximitĂ© du site de Sainte-Barbe, oĂč l'un des tout premiers parcours de golf du continent avait Ă©tĂ© ouvert, le baron Van Bree, aviateur belge tombĂ© amoureux du Pays basque, crĂ©a un motel unique. Ăvacuation de l'armĂ©e polonaise par la mer en juin 1940 Quelques semaines aprĂšs l'invasion de la France par l'Allemagne, en 1940, Saint-Jean-de-Luz a Ă©tĂ© le théùtre dâĂ©vĂ©nements dramatiques. Les soldats polonais qui n'avaient pu s'embarquer pour l'Angleterre Ă Saint-Nazaire affluaient sur la plage et le quai du port de pĂȘche oĂč les gros navires ne pouvaient accoster. Les paquebots polonais MS Batory et MS Sobieski durent jeter l'ancre dans la rade. Des pĂȘcheurs volontaires firent la navette entre la cĂŽte et chacun de ces deux gros bateaux. La mer Ă©tant forte, les bateaux de pĂȘche avaient des difficultĂ©s pour s'approcher de l'Ă©chelle de coupĂ©e et permettre aux hommes qui voulaient s'embarquer d'y accĂ©der sans tomber Ă l'eau. Les femmes et les enfants Ă©taient aidĂ©s par les marins[Note 4]. Des diplomates et des fonctionnaires du ministĂšre polonais des Affaires ĂtrangĂšres, sâĂ©taient Ă©galement embarquĂ©s sur ces navires ainsi que des Français qui avaient entendu lâappel du gĂ©nĂ©ral de Gaulle quelques jours plus tĂŽt, le 18 juin. Un autre navire britannique, l'Arandora Star participa Ă cette opĂ©ration d'Ă©vacuation. On connaĂźt en dĂ©tail les diffĂ©rents mouvements de ces paquebots grĂące aux livres de bord qui ont pu ĂȘtre conservĂ©s[47]. Le MS Sobieski qui se trouvait Ă l'embouchure de la Gironde dans la journĂ©e du 20 juin est arrivĂ© en rade de Saint-Jean-de-Luz dans la nuit du 20 au 21. L'embarquement a aussitĂŽt commencĂ©. Quant au MS Batory, il se trouvait le 21 juin Ă 7 h du matin Ă l'embouchure de l'Adour et commençait Ă manĆuvrer pour entrer dans le port de Bayonne sans jeter l'ancre. Mais sur la recommandation d'un officier de liaison britannique, il mit le cap sur Saint-Jean-de-Luz oĂč Ă©taient regroupĂ©s les unitĂ©s polonaises et des rĂ©fugiĂ©s civils. Câest sur le MS Batory que sâest embarquĂ© Maurice Schumann[48]. Le mauvais temps et un ciel bas ont certainement Ă©loignĂ© le spectre d'une attaque de la Luftwaffe et Ă©vitĂ© la catastrophe qui avait fait quelques jours plus tĂŽt, le 17 juin, Ă Saint-Nazaire, de trĂšs nombreuses victimes sur le paquebot britannique Lancastria oĂč s'Ă©taient embarquĂ©s des soldats et des civils du Royaume-Uni. Le rembarquement s'acheva le 25 juin 1940. L'aprĂšs-guerre Saint-Jean-de-Luz et son port. AprĂšs 1945, les industries du quartier Fargeot disparurent progressivement, victimes de la surpĂȘche et de la concurrence. Ce phĂ©nomĂšne renforça l'aspect cossu et touristique, jamais dĂ©menti, de Saint-Jean-de-Luz. RaccordĂ©e depuis les annĂ©es 1970 au rĂ©seau autoroutier A63, desservie par le TGV, Saint-Jean-de-Luz dispose d'une situation excellente au centre de la nĂ©buleuse littorale basque de France. Une portion notable de son littoral a jusqu'ici Ă©chappĂ© Ă l'urbanisation, ce qui est exceptionnel, voire unique tout le reste de la CĂŽte basque est en effet urbanisĂ©, mis Ă part la Corniche, cĂŽte Ă falaise entre Socoa et le domaine d'Abbadia. Les Luziens, en 1914-1918 puis en 1939-1945, payĂšrent un lourd tribut aux deux guerres mondiales. Un monument square de Verdun cĂ©lĂšbre la mĂ©moire des combattants, et une stĂšle dĂ©diĂ©e au mouvement de rĂ©sistance Orion » a Ă©tĂ© placĂ©e, sur le quai de l'Infante, pour rappeler l'importance des rĂ©seaux d'Ă©vasion hors du territoire mĂ©tropolitain occupĂ©. Quelques casemates en allemand des blockhaus » vestiges du mur de l'Atlantique, sont encore visibles sur la promenade de Sainte-Barbe. De nos jours, la citĂ© des corsaires » vit de plus en plus ouvertement du tourisme. Sa grande plage, trĂšs sĂ»re pour les enfants, est trĂšs apprĂ©ciĂ©e. L'Ă©quipement de la station est par ailleurs complet et permet Ă la saison d'excĂ©der les seuls mois d'Ă©tĂ© tourisme populaire mais Ă©galement hĂŽtels de standing, thalassothĂ©rapie, piscine, casino, golf⊠un centre de confĂ©rence est en construction. Saint-Jean-de-Luz profite en outre, toute l'annĂ©e, d'un tourisme de proximitĂ© important l'animation commerciale est notable le week-end, grĂące Ă l'ouverture assez gĂ©nĂ©rale des commerces du secteur piĂ©tonnier, y compris le dimanche, et aux promeneurs venus des grandes agglomĂ©rations urbaines proches conurbation littorale de Guipuscoa et agglomĂ©ration de Bayonne essentiellement comme de tout le grand Sud-Ouest. GrĂące Ă son site et Ă sa qualitĂ© de vie, la ville est particuliĂšrement attractive aux yeux des jeunes seniors, dont beaucoup viennent s'y Ă©tablir. Des manifestations culturelles et sportives ont lieu toute l'annĂ©e stages et concerts publics de musique classique organisĂ©s par l'AcadĂ©mie Ravel, le plus souvent dans l'auditorium du mĂȘme nom lequel fermera dĂ©finitivement ses portes, Ă la suite de travaux visant Ă sa transformation en centre de congrĂšs, en septembre 2019, festival de cinĂ©ma consacrĂ© aux jeunes rĂ©alisateurs, semaine Ă l'intention de la presse, festival du film de surf, championnats de pelote⊠lesquelles viennent s'ajouter aux grands Ă©vĂ©nements organisĂ©s Ă Biarritz ou Saint-SĂ©bastien, toutes proches, et contribuent Ă l'attractivitĂ© de la villĂ©giature luzienne. Les Ă©ventuels effets pervers du dĂ©veloppement Ă©conomique et dĂ©mographique moderne engorgement relatif de la circulation, inflation des prix immobiliers, vieillissement accĂ©lĂ©rĂ© de la population rĂ©sidente, surcoĂ»ts liĂ©s Ă l'entretien de rĂ©seaux surdimensionnĂ©s, voire perte d'identitĂ© culturelle sont toutefois au cĆur des prĂ©occupations de la Ville et y alimentent parfois de vifs dĂ©bats. Mais Saint-Jean-de-Luz, tout en constituant un maillon fort du rĂ©seau urbain littoral, constitue un cadre de vie privilĂ©giĂ©. Tout en restant fidĂšle Ă sa longue tradition d'accueil, elle maintient un caractĂšre basque indĂ©niable. Politique et administration Mairie de Saint-Jean-de-Luz, place Louis XIV. Tendances politiques et rĂ©sultats Les habitants de la commune de Saint-Jean-de-Luz ont toujours votĂ© en majoritĂ© Ă droite Ă toutes les Ă©lections depuis la RĂ©volution. Ălections prĂ©sidentielles, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours Ălection prĂ©sidentielle de 2002[49] 87,82 % pour Jacques Chirac RPR, 12,18 % pour Jean-Marie Le Pen FN, 81,88 % de participation. Ălection prĂ©sidentielle de 2007[50] 55,77 % pour Nicolas Sarkozy UMP, 44,23 % pour SĂ©golĂšne Royal PS, 85,77 % de participation. Ălection prĂ©sidentielle de 2012[51] 51,15 % pour Nicolas Sarkozy UMP, 48,85 % pour François Hollande PS, 83,32 % de participation. Ălections lĂ©gislatives, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours Ălections lĂ©gislatives de 2002[52] 64,23 % pour MichĂšle Alliot-Marie UMP, 35,77 % pour Sylviane Alaux PS, 64,91 % de participation. Ălections lĂ©gislatives de 2007[53] 62,29 % pour MichĂšle Alliot-Marie UMP, 37,71 % pour Sylviane Alaux PS, 63,23 % de participation. Ălections lĂ©gislatives de 2022 Ălections europĂ©ennes, rĂ©sultats des deux meilleurs scores Ălections europĂ©ennes de 2004[54] 29,90 % pour Alain Lamassoure UMP, 23,39 % pour Abdelkader Arif PS, 48,31 % de participation. Ălections europĂ©ennes de 2009[55] 37,46 % pour Dominique Baudis UMP, 12,20 % pour Abdelkader Arif PS, 46,99 % de participation. Ălections rĂ©gionales, rĂ©sultats des deux meilleurs scores Ălections rĂ©gionales de 2004[56] 49,12 % pour Xavier Darcos UMP, 44,36 % pour Alain Rousset PS, 66,15 % de participation. Ălections rĂ©gionales de 2010[57] 43,67 % pour Xavier Darcos UMP, 40,25 % pour Alain Rousset PS, 53,49 % de participation. Ălections cantonales, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours Ălections cantonales de 2001 donnĂ©es manquantes Ălections cantonales de 2008[58] 61,58 % pour Philippe Juzan UMP, 38,42 % pour Georgette Jariod PS, 49,61 % de participation. Ălections dĂ©partementales, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours Ălections dĂ©partementales de 2021 Ălections municipales Ălections municipales de 2014 54,87 % pour Pierre Duhart Ă©lu au premier tour. Ălections municipales de 2020 50,54 % pour Jean-François Irigoyen Ă©lu au premier tour. Ălections rĂ©fĂ©rendaires RĂ©fĂ©rendum de 1992 sur le traitĂ© de Maastricht[59] 51,41 % pour le Oui, 48,59 % pour le Non, 72,79 % de participation. RĂ©fĂ©rendum de 2000 relatif au quinquennat prĂ©sidentiel[60] 75,59 % pour le Oui, 24,41 % pour le Non, 35,76 % de participation. RĂ©fĂ©rendum de 2005 relatif au traitĂ© Ă©tablissant une Constitution pour lâEurope[61] 55,48 % pour le Oui, 44,52 % pour le Non, 72,62 % de participation. Administration municipale Le conseil municipal est composĂ© de 33 membres dont le maire[62]. Liste des maires Instances judiciaires et administratives Saint-Jean-de-Luz relĂšve des juridictions des tribunaux d'instance et de grande instance de Bayonne, dans le ressort de la cour d'appel de Pau[67]. Elle relĂšve Ă©galement du tribunal administratif de Pau et de la cour administrative d'appel de Bordeaux. Saint-Jean-de-Luz est le chef-lieu du canton de Saint-Jean-de-Luz, situĂ© dans l'arrondissement de Bayonne, lui-mĂȘme situĂ© dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine. La commune appartient Ă la sixiĂšme circonscription des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. Services publics La ville de Saint-Jean-de-Luz possĂšde sa propre police municipale, comprenant une dizaine d'hommes, ainsi qu'une mĂ©diathĂšque et un CCAS. Un hĂŽtel de police est situĂ© sur la commune, tout comme une brigade de proximitĂ© de gendarmerie. Un centre de secours du SDIS64 est Ă©galement prĂ©sent, ainsi qu'une antenne de l'assurance maladie de Bayonne et une antenne de la caisse d'allocations familiales de Bayonne. Une agence PĂŽle emploi est Ă©galement prĂ©sente tout comme une maison de la solidaritĂ© dĂ©partementale. Un inspecteur acadĂ©mique de l'acadĂ©mie de Bordeaux est Ă©galement prĂ©sent sur la commune, au niveau du groupe scolaire du Centre[68], tout comme un centre d'information et d'orientation, situĂ© au boulevard Victor-Hugo, concernant l'orientation des lycĂ©ens de la circonscription[69]. IntercommunalitĂ© Saint-Jean-de-Luz fait partie de neuf structures intercommunales[70] la CAPB, collectivitĂ© XXL qui a succĂ©dĂ© en 2017 lâagglomĂ©ration Sud Pays basque, dont le siĂšge Ă©tait Ă Urrugne ; le syndicat intercommunal de la baie de Saint-Jean-de-Luz et de Ciboure, dont le siĂšge est Ă Saint-Jean-de-Luz. La commune adhĂšre Ă l'EurocitĂ© basque Bayonne - San Sebastian. Dans le cadre du SchĂ©ma dĂ©partemental de coopĂ©ration intercommunale, plusieurs syndicats ont Ă©tĂ© dissous dans lâagglomĂ©ration Sud Pays basque, parmi lesquels le syndicat mixte Bizi Garbia et le syndicat intercommunal du centre de secours[71]. Budget et fiscalitĂ© Budget de la commune Le budget de la commune de Saint-Jean-de-Luz pour 2012 est de 36 472 234 âŹ, comprenant un budget de fonctionnement d'un peu moins de 24 millions d'euros, et d'un budget d'investissement de 12 millions d'euros[72]. Le budget de fonctionnement est votĂ© Ă l'Ă©quilibre, la loi obligeant les collectivitĂ©s territoriales Ă prĂ©senter un budget de fonctionnement Ă l'Ă©quilibre, suivant les recettes de la collectivitĂ©. Endettement de la commune En 2010 l'endettement de la ville de Saint-Jean-de-Luz est de 18 310 000 âŹ, soit 1 286 ⏠par habitant, en baisse depuis 2009 avec un pic en 2008 Ă plus de 20 000 000 âŹ. En 2005 l'endettement Ă©tait de 12,9 millions d'euros[73]. Politique environnementale La collecte et le traitement des dĂ©chets est assurĂ©e par le syndicat mixte Bizi Garbia. Le tri sĂ©lectif est en place depuis plusieurs annĂ©es Ă travers 28 points d'apport volontaire. La syndicat mixte possĂšde une dĂ©chĂšterie sur la commune. Le service propretĂ© de la ville, comprenant une trentaine d'agents, assure la collecte quotidienne des cartons auprĂšs des professionnels du centre-ville, une collecte des encombrants chez les particuliers tous les mercredis, ainsi que le nettoyage des rues piĂ©tonnes du centre-ville et des plages[74]. Jumelages La ville de Saint-Jean-de-Luz est en cours de jumelage avec Getxo Espagne et Bakersfield Etats-Unis. Population et sociĂ©tĂ© DĂ©mographie L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Ă partir de 2006, les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement par l'Insee. Le recensement repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[75],[Note 5] En 2019, la commune comptait 14 196 habitants[Note 6], en augmentation de 9,48 % par rapport Ă 2013 PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques +2,8 %, France hors Mayotte +2,17 %. Ăvolution de la population [ modifier ] 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 3 3232 5532 6242 4392 8603 4693 2553 5742 847 Ăvolution de la population [ modifier ], suite 1 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 2 6682 7932 8293 2604 0834 4513 9603 8563 951 Ăvolution de la population [ modifier ], suite 2 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 4 3094 5235 3726 0727 6338 7377 80410 2349 672 Ăvolution de la population [ modifier ], suite 3 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 10 24110 84111 85412 76913 03113 24713 57912 96014 057 Ăvolution de la population [ modifier ], suite 4 2019 - - - - - - - - 14 196- Histogramme de l'Ă©volution dĂ©mographique Saint-Jean-de-Luz forme une seule agglomĂ©ration de 20 000 habitants avec la commune limitrophe de Ciboure. Elle rayonne en outre sur la vallĂ©e de la Nivelle, axe de pĂ©riurbanisation majeur, et l'unitĂ© urbaine luzienne inclut de nos jours l'essentiel des quartiers habitĂ©s d'Urrugne. Ceci explique la qualitĂ© et la densitĂ© des services publics et marchands implantĂ©s sur la commune. MalgrĂ© la proximitĂ© de l'agglomĂ©ration de Bayonne le BAB et l'influence exercĂ©e par les centres urbains espagnols sur la rĂ©gion hendayaise, Saint-Jean-de-Luz joue le rĂŽle de centre urbain principal pour toute la partie mĂ©ridionale de la CĂŽte basque de France et dispose de fonctions commerciales centrales maintenues le taux de vacance y est faible malgrĂ© la pratique des baux prĂ©caires et la crise gĂ©nĂ©rale du petit commerce de centre-ville ; l'implantation de deux hypermarchĂ©s aux entrĂ©es Nord et Sud de l'agglomĂ©ration - et de galeries et zones marchandes - a cependant un impact sur des activitĂ©s de plus en plus liĂ©es au tourisme . La commune fait partie de l'aire urbaine de Bayonne. Enseignement Enseignement public La commune dispose de quatre Ă©coles maternelles Aice Errota, Urdazuri, Ichaca et Centre et de trois Ă©coles primaires Aice Errota, Urdazuri et Centre. Mais les groupes scolaires Ichaca et Urdazuri vont ĂȘtre prochainement regroupĂ©s dans de nouveaux locaux plus adaptĂ©s, situĂ©s au bord de la Nivelle, la municipalitĂ© ayant entrepris la construction d'une Ă©cole neuve Ă cet effet. L'opĂ©ration permettra en outre de mettre Ă disposition de l'Ă©cole associative sous contrat dispensant ses cours en basque des bĂątiments plus convenables que les modules provisoires occupĂ©s jusqu'ici. L'offre scolaire se complĂšte de deux collĂšges publics appartenant au conseil gĂ©nĂ©ral des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques situĂ©s sur la commune le collĂšge Chantaco[78] et le collĂšge Maurice-Ravel[79], dâun lycĂ©e gĂ©nĂ©ral appartenant Ă la rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine, le lycĂ©e Maurice-Ravel, et dâun lycĂ©e professionnel, le lycĂ©e Ramiro-Arrue[80]. Le lycĂ©e public Maurice-Ravel propose depuis des annĂ©es une option internationale du baccalaurĂ©at OIB franco-espagnole unique dans la RĂ©gion une seule section Ă©quivalente, Ă Bordeaux et une section bilingue basque, de mĂȘme qu'une section europĂ©enne espagnole ces deux derniĂšres sections commencent dĂšs le collĂšge. Une section Bachibac » baccalaurĂ©at franco-espagnol y a de plus Ă©tĂ© ouverte Ă la rentrĂ©e 2010, puis - en 2013 - une section europĂ©enne anglais adossĂ©e Ă l'enseignement des sciences de la vie et une section STMG ont Ă©tĂ© inaugurĂ©es. L'Ă©tablissement est trĂšs actif au plan pĂ©dagogique et culturel dĂ©veloppant de nombreux projets et voyages, notamment dans le cadre du programme Erasmus+. Les Ă©lĂšves du lycĂ©e Maurice-Ravel participent rĂ©guliĂšrement et avec succĂšs aux championnats UNSS. L'actuel PDG du groupe Total, et l'une des sĂ©natrices du dĂ©partement, figurent notamment parmi ses anciens Ă©lĂšves. Enseignement artistique La commune dispose d'une antenne du conservatoire Ă rayonnement rĂ©gional Maurice-Ravel. Enseignement privĂ© La ville dispose de groupes scolaires sous contrat avec l'Ătat l'ikastola proposant un enseignement en basque par immersion et dĂ©pendant de la FĂ©dĂ©ration Seaska ; des Ă©coles confessionnelles catholiques, Ă savoir le groupe scolaire Donibane composĂ© d'une Ă©cole maternelle et Ă©lĂ©mentaire Ă Ste Famille d'Urquijo proposant un enseignement bilingue basque; Ă©galement du collĂšge Sainte-Marie[81] qui propose une section bilingue basque dĂšs la sixiĂšme pour une poursuite en lycĂ©e et d'une section internationale espagnol, le collĂšge et le lycĂ©e Saint-Thomas-d'Aquin[82]. Le collĂšge propose une section pelote basque, foot, secours et assistance et musique. Le lycĂ©e, ayant Ă©tĂ© dĂ©signĂ© en 2007 deuxiĂšme meilleur lycĂ©e de France selon L'Express, propose quant Ă lui une section europĂ©enne commençant en 4e ou en 2de, une section bilingue basque ainsi qu'une section bachibac dĂ©livrant simultanĂ©ment le baccalaurĂ©at français et le bachillerato espagnol. Manifestations culturelles et festivitĂ©s FĂȘtes de Saint-Jean-de-Luz. Feu de la Saint Jean. Les fĂȘtes suivantes se succĂšdent tout au long de lâannĂ©e semaine du carnaval basque Ihauteriak 1re semaine de fĂ©vrier ; festival andalou le week-end de PentecĂŽte ; fĂȘte patronale de la Saint-Jean fin juin ; fĂȘte du thon le 2e samedi de juillet et tournois de pĂȘche au thon pour amateurs ; nuit de la sardine en juillet et aoĂ»t ; depuis 1953, le Yacht Club basque organise chaque annĂ©e, en aoĂ»t, un championnat international de pĂȘche au thon pour amateurs ; festival Musique en CĂŽte basque » en septembre ; acadĂ©mie internationale de musique Maurice Ravel, 1re quinzaine de septembre ; fĂȘtes de la rue de la RĂ©publique, 3e week-end de septembre ; depuis 1996, festival international des jeunes rĂ©alisateurs, 1re quinzaine d'octobre ; festival international de chant choral au Pays basque Ă la Toussaint. SantĂ© La commune est Ă©quipĂ©e d'une polyclinique, dotĂ©e de 78 lits hospitaliers, dont 14 en ambulatoire. Elle emploie 213 personnes[83]. En 2011 un agrandissement de la clinique a eu lieu, augmentant le nombre de chambres Ă l'Ă©tage, les urgences, le service ambulatoire au rez-de-chaussĂ©e et la pharmacie et cuisines au sous-sol[84]. Le parking a Ă©galement Ă©tĂ© agrandi. En 2010 c'est un scanner qui a ouvert Ă la polyclinique. La polyclinique de la CĂŽte Basque a repris en juin 2011 la clinique voisine, Luz Clinic, spĂ©cialisĂ© dans la chirurgie ophtalmologie, qui Ă©tait en redressement judiciaire depuis douze mois[84]. Ă proximitĂ© immĂ©diate de la polyclinique se trouve Ă©galement une clinique spĂ©cialisĂ©e dans les yeux, la clinique Helios[85]. L'hĂŽpital public le plus proche est le centre hospitalier de la CĂŽte Basque CHCB, qui dispose de deux sites Ă Saint-Jean-de-Luz mais dont les urgences sont Ă Bayonne, le centre hospitalier disposant de deux sites Ă Saint-Jean-de-Luz, un Ă Udazkena et un centre de gĂ©riatrie Ă Trikaldi[86]. Sports Clubs sportifs Aviron L'Ur Yoko, club d'aviron et de trainiĂšre a fĂȘtĂ© son centenaire en 2012. Football L'Arin Luzien est le club de football de la ville. FondĂ© en 1909 il Ă©volue depuis 2017 au plus haut niveau rĂ©gional RĂ©gional 1 et reçoit au stade de Kechiloa. Gymnastique La commune compte deux clubs affiliĂ©s Ă la FFG Elgar et Urkirolak. Pelote basque Le club de pelote Luzean rassemble les amateurs et professionnels de la commune. Rugby Le Saint-Jean-de-Luz olympique rugby SJLO est un club de rugby Ă XV Ă©voluant en 2019-2020 en FĂ©dĂ©rale 1 D3. Il joue au stade du Pavillon bleu. Tennis ReprĂ©sentĂ© par le tennis club luzien. Sauvetage cĂŽtier CompĂ©tition de sauvetage cĂŽtier sur la Grande Plage de Saint-Jean-de-Luz. L'Ă©cole de sauvetage cĂŽtier du Belharra Watermen Club[87] forme les futurs sauveteurs de la commune. Ce club compte parmi ces membres de grands champions comme Ludovic Dulou ou RĂ©my Lavie, tous deux champions du monde de paddleboard lors de la course Molokai to Oahu » Ă Hawaii en 2015[88]. Ultimate Frisbee Korsaires Ultimate Frisbee est un club d'Ultimate sport fondĂ© en 2020. Il permet la pratique de ce sport sur sable, en salle et sur herbe. Son but est de proposer Ă un maximum de joueurs la dĂ©couverte de cette activitĂ©, et de participer aux compĂ©titions nationales. Ăquipements sportifs municipaux Plaine de Chantaco Terrain de golf ; Courts de tennis ; Piscine sports loisirs Ă Chantaco ; Stade de football ; Stade de rugby ; Salle omnisports ; Tennis couvert Ă Chantaco. Pavillon Bleu Stade de football Kechiloa » ; Stade de rugby ; Piste de course athlĂ©tique. Circuit auto. Autres Ă©quipements le gymnase d'Urdazuri, la salle omnisports du collĂšge-lycĂ©e Saint-Thomas-d'Aquin, le Jai Alai, le fronton municipal, le tennis couvert, les diffĂ©rents frontons des quartiers, les agorespaces. Ăquipements de loisirs Terrain de golf ; Salle polyvalente Kechiloa l'Ă©tĂ© et le gymnase Urdazuri est amĂ©nagĂ© en salle de jeux gratuite pour enfants lors de certaines vacances scolaires. MĂ©dias La Web-Tv sur Saint-Jean-de-Luz Tvpb64 Ă voir sur Youtube. Le Bulletin municipal Ă©ditĂ© par la mairie tous les trois mois ainsi que le bulletin de la communautĂ© de communes. Les journaux rĂ©gionaux et locaux, comme le quotidien Sud Ouest[89] ou le journal du pays basque, traitent quotidiennement de Saint-Jean-de-Luz dans leurs rubriques locales. L'actualitĂ© de la commune est Ă©galement couverte par la radio France Bleu Pays Basque ainsi que par l'Ă©dition locale de France 3 Aquitaine Cultes En plus des Ă©glises catholiques, une Salle du Royaume des TĂ©moins de JĂ©hovah occupe la ville. Ăconomie Panorama de Saint-Jean-de-Luz Grande Plage de Saint-Jean-de-Luz. Le port, sur fond de Rhune. Revenus de la population et fiscalitĂ© En 2008, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 23 469 âŹ[90]. Emploi Nombreux emplois dans le tourisme hĂŽtellerie, restauration, fonction publique, commerce et mĂ©dical. Entreprises et commerces L'Ă©conomie locale a longtemps Ă©tĂ© tournĂ©e vers l'exploitation de la pĂȘche de haute mer. La criĂ©e et les activitĂ©s de marĂ©yage restent importantes, le volume des prises a diminuĂ© et l'industrie de transformation et conservation des poissons, jadis prospĂšre, a quasiment disparu de nos jours. La gestion du port est assurĂ©e par la chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque. Le port de pĂȘche est partagĂ© avec la commune de Ciboure. La plaisance prend une place de plus en plus visible mouillages de Port-Nivelle, et, en dehors de la commune, Socoa. La commune de Saint-Jean-de-Luz fait partie du syndicat mixte pour l'amĂ©nagement et l'exploitation de l'aĂ©rodrome de Biarritz-Bayonne-Anglet aux cĂŽtĂ©s de la chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque, de l'agglomĂ©ration CĂŽte Basque-Adour, du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et du dĂ©partement des Landes. Ce syndicat mixte gĂšre l'aĂ©roport de Biarritz-Pays basque. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'Ossau-Iraty. Tourisme IdĂ©alement placĂ©e au cĆur de la CĂŽte basque, Saint-Jean-de-Luz est une destination balnĂ©aire favorisĂ©e par la prĂ©sence d'une grande plage de sable abritĂ©e au fond d'une baie semi-fermĂ©e, accessible Ă pied depuis le centre-ville. Le tourisme joue un rĂŽle trĂšs important dans la prospĂ©ritĂ© locale hĂŽtels, restaurants, thalassothĂ©rapie, golfs, etc.. La jetĂ©e de Saint-Jean-de-Luz. Entreprises Saint-Jean-de-Luz est aussi l'un des centres les plus dynamiques de la Glissicon Valley » qui, depuis Hendaye au sud jusqu'Ă Soorts-Hossegor au nord concentre de nombreuses industries spĂ©cialisĂ©es dans la conception et la commercialisation de matĂ©riels de sports de glisse et aquatiques surf, plongĂ©e, etc.. La sociĂ©tĂ© Na Pali marques Roxy et Quiksilver est, en particulier, prĂ©sente dans la commune, qui profite en outre de l'intensification des flux transfrontaliers et devient une plate-forme logistique importante. Le groupe Olano, transporteur frigorifique, a son siĂšge Ă Saint-Jean-de-Luz oĂč il emploie environ une centaine de personnes. Commerces La commune possĂšde un hypermarchĂ© Carrefour de 6 000 m2, des supermarchĂ©s Carrefour Market, et Lidl, un Leclerc Drive ainsi que de nombreux commerces de proximitĂ© des groupes Carrefour, VIVAL/Casino et Monoprix. De plus, dans la zone industrielle de Jalday se trouve un Gamm Vert Ă proximitĂ© immĂ©diate du Carrefour. Un McDonald's est implantĂ© depuis 1996 Ă Saint Jean de Luz, restaurant qui a explosĂ© deux fois en un an en 1996. Culture locale et patrimoine Lieux et monuments Patrimoine religieux LâĂ©glise Saint-Jean-Baptiste[P. 1], typiquement basque, a servi de cadre au mariage de Louis XIV avec l'infante d'Espagne. Elle recĂšle un riche mobilier inventoriĂ© par le ministĂšre de la Culture chaire Ă prĂȘcher[P. 2] du XVIIe siĂšcle, un bas-relief[P. 3] datant du XVIIe siĂšcle et reprĂ©sentant saint Ambroise, un tableau[P. 4] de 1727 reprĂ©sentant l'adoration des mages, trois lustres[P. 5] de style Louis XIV du XVIIe siĂšcle, deux aigles-lutrins[P. 6] du XVIIe siĂšcle, un buffet d'orgue[P. 7],[91] du XVIIe siĂšcle, un retable[P. 8] du maĂźtre-autel du XVIIe siĂšcle, une broderie dite ornement de Louis XIV[P. 9], une Vierge de PitiĂ©[P. 10] en pierre datant du XVe siĂšcle, un tableau du XVIIe siĂšcle reprĂ©sentant le jugement du Christ[P. 11], un tableau du XVIIe siĂšcle reprĂ©sentant saint Bonaventure[P. 12], les lambris de revĂȘtement des fonts baptismaux[P. 13] du XVIIIe siĂšcle, un antependium[P. 14] parement d'autel du XVIIe siĂšcle, un tableau du XVIIe siĂšcle reprĂ©sentant une dĂ©collation d'une sainte martyre[P. 15], un chemin de croix et une Jeanne-d'Arc du sculpteur Real del Sarte, datant de 1950. Patrimoine civil La commune prĂ©sente un ensemble de demeures dont la construction sâĂ©tale du XVe au XVIIe siĂšcle. Ainsi, la maison EsquerrĂ©nĂ©a[P. 16], se dressant entre les rues de la RĂ©publique et de la Baleine, date de la fin du XVe siĂšcle. La maison dite Lohobiague Ă©nĂ©a ou maison Louis XIV[P. 17], place Louis-XIV, date de 1643. Elle accueillit le roi Louis XIV pendant quelques jours Ă l'occasion de son mariage. Lorsqu'il arriva devant la foule au balcon, il lança des piĂšces sur lesquelles il Ă©tait inscrit Le Roi et seul le Roi ».[rĂ©f. nĂ©cessaire] La maison dite de l'Infante[P. 18] ou maison Haraneder, fut la demeure d'Anne d'Autriche, oĂč l'Infante Marie-ThĂ©rĂšse logea quelques nuits. Le nom initial de la maison est Joanoenia, c'est-Ă -dire la maison de Jeannot de Haraneder[92], d'une famille d'armateurs enrichis aux XVIIe et XVIIIe siĂšcles, anoblie et alliĂ©e Ă la vieille noblesse de Macaye. La maison Betbeder-BaĂŻta[P. 19], sise quai de l'Infante, date du XVIIe siĂšcle. La maison Saint-Martin[P. 20], rue Mazarin, date, elle, de 1713, et la maison dite des Pigeons blancs[P. 21], rue de la RĂ©publique, est recensĂ©e aux monuments historiques. Le phare du port[P. 22], est classĂ© monument historique, et fut construit par AndrĂ© Pavlovsky. Le port dĂ©tient deux bateaux de pĂȘche au thon Ă la ligne, inventoriĂ©s par le ministĂšre de la Culture, lâAĂŻrosa[P. 23] et le Patchiku[P. 24]. Patrimoine environnemental Depuis 2008, la ville dispose du jardin botanique littoral Paul-Jovet. Baie vue de la colline de Sainte-Barbe. Digue de Sainte-Barbe. Colline de Sainte-Barbe. Patrimoine culturel Langues D'aprĂšs la Carte des Sept Provinces Basques Ă©ditĂ©e en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlĂ© Ă St-Jean de Luz est le labourdin. Ville basque et cosmopolite tout Ă la fois, Saint-Jean-de-Luz est ouverte aux influences ibĂ©riques Ă©coles bilingues enseignant le castillan et a connu dans le passĂ© de nombreuses vagues d'immigration Gascons, Bretons. Elle reste l'une des villes cĂŽtiĂšres oĂč l'on entend encore frĂ©quemment pratiquer le basque. Loisirs et culture Il y a une mĂ©diathĂšque en plein cĆur de la ville. Une universitĂ© du temps libre et diverses troupes de théùtre et Ă©coles de danse existent dans l'agglomĂ©ration. Quelques musĂ©es sont ouverts aux visiteurs, tels lâĂ©comusĂ©e basque et la maison Louis-XIV. Gastronomie Le macaron est apparu sous l'impulsion d'un pĂątissier, M. Adam, qui en offrit Ă Louis XIV pour son mariage en 1660. Depuis lors, les descendants du pĂątissier perpĂ©tuent la tradition. Le ttoro, soupe de poissons, est une spĂ©cialitĂ© de Saint-Jean-de-Luz. Saint-Jean-de-Luz et la philatĂ©lie En 1997, est Ă©mis un timbre de 3 francs, multicolore, sur les corsaires basques qui ont servi les rois de France pendant l'Ancien RĂ©gime. L'illustration reprĂ©sente deux corsaires et leur navire, entourant le paysage montagneux de la Rhune derriĂšre le fort de la Socoa, Ă Ciboure. La vente anticipĂ©e avec oblitĂ©ration 1er jour se dĂ©roule le 13 septembre Ă Saint-Jean-de-Luz. Le timbre porte le n° YT 3103[93]. Le casino Le casino de Saint-Jean-de-Luz est situĂ© au cĆur de la station balnĂ©aire face Ă la baie. Il fut Ă©difiĂ© en 1927 par Robert Mallet-Stevens[94]. PersonnalitĂ©s liĂ©es Ă la commune NĂ©es au XVIIIe siĂšcle Jean d'Olabaratz, nĂ© en 1727 Ă Saint-Jean-de-Luz, officier de marine ; Pierre Nicolas de Haraneder, vicomte de Macaye, nĂ© Ă Saint-Jean-de-Luz en 1758 reprĂ©sentant du bailliage de Labourd Ustaritz aux Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789 puis Ă l'AssemblĂ©e constituante ; Joachim Labrouche, nĂ© en 1769 Ă Hendaye et dĂ©cĂ©dĂ© en 1853 Ă Saint-Jean-de-Luz, est un homme politique français ; Antoine Rameaux colonel au 2e rĂ©giment d'infanterie lĂ©gĂšre NĂ©es au XIXe siĂšcle Ernest William Hornung, nĂ© en 1866 Ă Middlesbrough Royaume-Uni et dĂ©cĂ©dĂ© en 1921 Ă Saint-Jean-de-Luz, est un Ă©crivain britannique ; JesĂșs FernĂĄndez Duro, nĂ© en 1878 Ă La Felguera Espagne, et mort en 1906 Ă Saint-Jean-de-Luz, est un aĂ©ronaute, chevalier de la LĂ©gion d'honneur française ; Louis Paulhan, nĂ© en 1883 Ă PĂ©zenas et dĂ©cĂ©dĂ© en 1963 Ă Saint-Jean-de-Luz, est un pionnier français de l'aviation ; Gabriel Deluc, nĂ© en 1883 Ă Saint-Jean-de-Luz et dĂ©cĂ©dĂ© en 1916 Ă Souain-Perthes-lĂšs-Hurlus, est un peintre français, hĂ©ros de la PremiĂšre Guerre mondiale ; GaĂ«tan Bernoville, nĂ© en 1889 Ă Saint-Jean-de-Luz et dĂ©cĂ©dĂ© en 1960 Ă Paris, est un journaliste et Ă©crivain catholique, aussi auteur de livres sur le Pays Basque. Jean SĂ©bĂ©dio, nĂ© en 1890 Ă Saint-Jean-de-Luz et dĂ©cĂ©dĂ© en 1951 Ă Carcassonne, est un joueur français de rugby Ă XV ayant Ă©voluĂ© au sein du Stadoceste tarbais et de la sĂ©lection nationale ; AndrĂ© Pavlovsky, nĂ© en 1891 Ă Paris et dĂ©cĂ©dĂ© en 1961 Ă Saint-Jean-de-Luz, est un architecte français ; Ramiro Arrue, nĂ© en 1892 Ă Bilbao Espagne et dĂ©cĂ©dĂ© en 1971 Ă Saint-Jean-de-Luz, est un peintre, illustrateur, cĂ©ramiste, qui a consacrĂ© toute son Ćuvre au Pays basque ; Pierre Etchebaster, nĂ© en 1893 Ă Saint-Jean-de-Luz et dĂ©cĂ©dĂ© en 1980, est un ancien joueur de paume, septuple champion du monde ; NĂ©es au XXe siĂšcle RenĂ© Lacoste, nĂ© en 1904 Ă Paris et dĂ©cĂ©dĂ© en 1996 Ă Saint-Jean-de-Luz, est un champion de tennis français ; JosĂ© Antonio Aguirre, nĂ© en 1904 Ă Bilbao, dĂ©cĂ©dĂ© en 1960 Ă Paris et inhumĂ© Ă Saint-Jean-de-Luz, est une figure politique du Pays basque ; MarĂa Teresa Roca de Togores, nĂ©e en 1905 Ă Saint-Jean-de-Luz et dĂ©cĂ©dĂ©e en 1989 Ă Madrid, est une Ă©crivaine espagnole ; William Biehn, nĂ© Ă Metz en 1911 et dĂ©cĂ©dĂ© Ă Saint-Jean-de-Luz en 1997 est un peintre orientaliste ; Jean Larrieu, nĂ© en 1912 Ă Saint-Jean-de-Luz, dĂ©cĂ©dĂ© en 1969 est inhumĂ© Ă Socoa, c'Ă©tait un militaire français, hĂ©ros de la France Libre, Jedburgh ; Jeannette Campbell, nageuse argentine nĂ©e en 1916 Ă Saint-Jean-de-Luz, dĂ©cĂ©dĂ©e en 2003 ; Michel Etcheverry, nĂ© en 1919 Ă Saint-Jean-de-Luz et dĂ©cĂ©dĂ© en 1999 Ă Paris, est un acteur français ; Jean Diharce, nĂ© en 1920 Ă Saint-Jean-de-Luz, est, sous le pseudonyme de Iratzeder, un poĂšte basque ; Marie Sabouret, nĂ©e en 1924 Ă La Rochelle et dĂ©cĂ©dĂ©e en 1960 Ă Saint-Jean-de-Luz, est une actrice française ; Franz Duboscq, nĂ© en 1924 Ă Saint-Jean-de-Luz, est un homme politique français ; Jacques Pavlovsky, nĂ© en 1931 Ă Saint-Jean-de-Luz, est un photographe français ; Charles Ducasse, nĂ© en 1932 Ă Saint-Jean-de-Luz, est un footballeur français ; Philippe Ogouz, nĂ© en 1939 Ă Saint-Jean-de-Luz, est un comĂ©dien et metteur en scĂšne français ; Miguel Boyer, nĂ© en 1939 Ă Saint-Jean-de-Luz, est un Ă©conomiste et homme politique espagnol ; MichĂšle Alliot-Marie, nĂ©e en 1946 Ă Villeneuve-le-Roi, est une femme politique qui fut maire de Saint-Jean-de-Luz de 1995 Ă 2002 ; AndrĂ© Darrieussecq, nĂ© en 1947 Ă Saint-Jean-de-Luz, est un joueur français de rugby Ă XV qui a jouĂ© pour le club de Saint-Jean-de-Luz olympique rugby et l'Ă©quipe nationale ; Nicolas Olano, nĂ© en 1951 Ă Saint-Jean-de-Luz, actuel PDG du groupe Olano, employant 1 200 personnes ; Bertrand Soubelet, nĂ© en 1959, gĂ©nĂ©ral de corps d'armĂ©e de la Gendarmerie nationale ; Sophie Audouin-Mamikonian, nĂ©e en 1961 Ă Saint-Jean-de-Luz, auteur de livres pour la jeunesse ; Zacarias Moussaoui, nĂ© en 1968 Ă Saint-Jean-de-Luz, est une personne condamnĂ©e pour terrorisme liĂ©e aux attentats du 11 septembre 2001 ; Bixente Lizarazu, nĂ© en 1969 Ă Saint-Jean-de-Luz, est un footballeur champion du monde avec l'Ă©quipe de France en 1998 et champion d'Europe en 2000 ; Anne-Sophie Lapix, nĂ©e en 1972 Ă Saint-Jean-de-Luz est une journaliste et prĂ©sentatrice TV française ; Yoan Anthian, nĂ© en 1979 Ă Saint-Jean-de-Luz, est un joueur armĂ©nien de rugby Ă XV, qui joue en Ă©quipe d'ArmĂ©nie de rugby Ă XV ; Patxi Garat, nĂ© en 1981 Ă Saint-Jean-de-Luz, est un auteur-compositeur-interprĂšte français, dĂ©couvert par la Star Academy TV. HĂ©raldique Blasonnement CoupĂ© au I d'azur au vaisseau Ă©quipĂ© de sable, voguant Ă pleines voiles d'argent sur une onde de mĂȘme, la coque du vaisseau de sable brochant l'onde ; au II, de gueules au lion d'or couronnĂ© d'une couronne de vicomte du mĂȘme ; parti d'azur Ă une crosse Ă©piscopale d'argent posĂ©e en pal. Commentaires ces armes ont Ă©tĂ© adoptĂ©es en 1992 par le conseil municipal. Notes et rĂ©fĂ©rences Notes et cartes Notes â Selon le zonage des communes rurales et urbaines publiĂ© en novembre 2020, en application de la nouvelle dĂ©finition de la ruralitĂ© validĂ©e le 14 novembre 2020 en comitĂ© interministĂ©riel des ruralitĂ©s. â La notion d'aire d'attraction des villes a remplacĂ©, en octobre 2020, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohĂ©rentes avec les autres pays de l'Union europĂ©enne. â Pedro Jose Zarandia Endara 1783-1861 en l'annĂ©e 1813 accueillit Ă son domicile de Lesaka le gĂ©nĂ©ral Wellington, alors qu'il Ă©tait en train de prĂ©parer l'invasion de la France. Il a Ă©tĂ© nommĂ© Ă©vĂȘque d'Orense en 1847 et de Huesca en 1851. â TĂ©moignages recueillis par Henri Musielak en 1994 auprĂšs de François Goya, conseiller municipal de Saint-Jean-de-Luz et de LĂ©on Mugica qui, Ă l'Ă©poque avait 15 ans. Il avait accompagnĂ© comme mousse son patron pĂȘcheur sur le Roncevaux 2. â Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes. â Population municipale lĂ©gale en vigueur au 1er janvier 2022, millĂ©simĂ©e 2019, dĂ©finie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de rĂ©fĂ©rence statistique 1er janvier 2019. Cartes â IGN, Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur consultĂ© le 19 avril 2021. Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran. RĂ©fĂ©rences Les notices suivantes sont tirĂ©es des bases MĂ©rimĂ©e et Palissy du ministĂšre français de la Culture. Patrimoine â LâĂ©glise Saint-Jean-Baptiste », notice no PA00084494. â Chaire Ă prĂȘcher », notice no PM64000476. â Bas-relief de saint Ambroise », notice no PM64000408. â Adoration des mages, 1727 », notice no PM64000407. â Trois lustres », notice no PM64000406. â Aigles-lutrins », notice no PM64000405. â Buffet dâorgue », notice no PM64000404. â Retable du maĂźtre-autel », notice no PM64000403. â Broderie de Louis XIV », notice no PM64000402. â Vierge de PitiĂ©, XVe siĂšcle », notice no PM64000401. â Jugement du Christ », notice no PM64000400. â Saint Bonaventure », notice no PM64000747. â Lambris des fonts baptismaux », notice no PM64000746. â Antependium », notice no PM64000745. â DĂ©collation d'une sainte martyre », notice no PM64000409. â Maison EsquerrĂ©nĂ©a », notice no PA00084495. â Maison Lohobiague Enea », notice no PA00084497. â Maison de l'Infante », notice no PA00084496. â Maison Betbeder-BaĂŻta », notice no PA00132550. â Maison Saint-Martin », notice no PA64000058. â Maison des Pigeons blancs », notice no PA00084498. â Phare dâAndrĂ© Pavlovsky », notice no PA00125263. â Navire AĂŻrosa », notice no PM64000744. â Navire Patchiku », notice no PM64000743. Autres rĂ©fĂ©rences â a b c et d Euskaltzaindia - AcadĂ©mie de la langue basque. â GentilĂ© sur â Carte IGN sous GĂ©oportail â Altitude de la commune.. â Notice du Sandre sur Saint-Jean-de-Luz », sur consultĂ© le 5 juillet 2012. â Normes et records 1961-1990 », sur Infoclimat consultĂ© le 5 juillet 2012 et Climat de Biarritz », sur MĂ©tĂ©o France consultĂ© le 5 juillet 2012. â Masse d'air exceptionnellement chaude dans le sud-ouest le 8 novembre », sur 8 novembre 2015 consultĂ© le 9 novembre 2015. â MĂ©tĂ©o des records de chaleur ce week-end, encore de la douceur cette semaine », sur Sud Ouest, 8 novembre 2015 consultĂ© le 9 novembre 2015. â Le Monde avec AFP, Canicule record absolu de tempĂ©rature battu Ă Biarritz, avec 42,9 °C Ă 16 heures », 18 juin 2022 lire en ligne, consultĂ© le 18 juin 2022 â Hegobus », sur consultĂ© le 15 fĂ©vrier 2022. â carexpress ». â La VĂ©loroute Atlantique... entre littoral et rĂ©tro-littoral », sur consultĂ© le 5 juillet 2012. â BaromĂštre FUB PalmarĂšs », sur BaromĂštre FUB PalmarĂšs 2021 consultĂ© le 17 fĂ©vrier 2022 â Typologie urbain / rural », sur consultĂ© le 2 avril 2021. â Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee consultĂ© le 2 avril 2021. â Comprendre la grille de densitĂ© », sur consultĂ© le 2 avril 2021. â UnitĂ© urbaine 2020 de Bayonne partie française », sur consultĂ© le 2 avril 2021. â Base des unitĂ©s urbaines 2020 », sur 21 octobre 2020 consultĂ© le 2 avril 2021. â Vianney Costemalle, Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, 21 octobre 2020 consultĂ© le 2 avril 2021. â Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bayonne partie française », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques consultĂ© le 2 avril 2021. â Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod Insee, En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, 21 octobre 2020 consultĂ© le 2 avril 2021. â Les communes soumises Ă la loi littoral. », sur 2021 consultĂ© le 2 avril 2021. â La loi littoral », sur consultĂ© le 2 avril 2021. â Loi relative Ă lâamĂ©nagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur consultĂ© le 2 avril 2021. â CORINE Land Cover CLC - RĂ©partition des superficies en 15 postes d'occupation des sols mĂ©tropole. », sur le site des donnĂ©es et Ă©tudes statistiques du ministĂšre de la Transition Ă©cologique. consultĂ© le 19 avril 2021. â Carrefour giratoire du Pavillon Bleu.. â Histoire des quartiers.. â Le rond-point. â Chiffres clĂ©s logement Ă Saint-Jean-de-Luz. â Ăchos du chantier dâamĂ©nagement de lâĂźlot Foch du 14 au 25 fĂ©vrier - Saint-Jean-de-Luz », sur consultĂ© le 17 fĂ©vrier 2022 â Concertation Ăźlot Foch - Saint-Jean-de-Luz », sur consultĂ© le 17 fĂ©vrier 2022 â a b c d e f g h i j k l m n o p q r et s Paul Raymond, Dictionnaire topographique du dĂ©partement des Basses-PyrĂ©nĂ©es, Paris, Imprimerie ImpĂ©riale, 1863, 208 p. BNF 31182570, lire en ligne.. â a b et c Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du XIVe siĂšcle - Archives dĂ©partementales des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. â a b c d e et f Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque noms des pays, vallĂ©es, communes et hameaux de Labourd, Basse-Navarre et Soule, Pessac, Presses universitaires de Bordeaux 2006, 2006, 244 p. ISBN 978-2-86781-396-2 et 2-86781-396-4, lire en ligne. â Titres du Labourd - Archives dĂ©partementales des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. â Notaires de Pau - Archives dĂ©partementales des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. â Chapitre de Bayonne - Archives dĂ©partementales des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. â Contrats retenus par Ohix, notaire de Soule - Manuscrit du XVe siĂšcle - Archives dĂ©partementales des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. â Titres de la famille D'Arthez-Lassalle Ă Tardets. â Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, Notice communale Lohitzun », sur Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales consultĂ© le 24 juin 2021.. â a et b Manuscrits du XVIIe et du XVIIIe siĂšcles - Archives dĂ©partementales des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. â Registres gascons, tome 1, pages 44, 53, 141, 154, 158-159, 195 et 233 - citĂ©s par Manex Goyhenetche, Histoire gĂ©nĂ©rale du Pays basque IV RĂ©volution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, 2002, 432 p. ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167, p. 42 et 43. â Jacques de Cauna, La basque qui fut le premier maire de Port-au-Prince, Historia de novembre/dĂ©cembre 2002, p. 44. â a et b Joseph Nogaret, Saint-Jean-de-Luz des origines Ă nos jours, Bayonne, Imprimerie du Courrier, 1925. â Loi du 19 juillet 1845 Bulletin des lois de la RĂ©publique française. â pl J. K. Sawicki, PodrĂłĆŒe polskich statkĂłw 1939-1945, [Les traversĂ©es des navires polonais 1939-1945]. Gdynia 1989. â TĂ©moignage enregistrĂ©, recueilli par Henri Musielak le 17 avril 1992 auprĂšs de Maurice Schumann. â RĂ©sultats de l'Ă©lection prĂ©sidentielle 2002 sur le site du ministĂšre de l'IntĂ©rieur.. â RĂ©sultats de l'Ă©lection prĂ©sidentielle 2007 sur le site du ministĂšre de l'IntĂ©rieur.. â RĂ©sultats de l'Ă©lection prĂ©sidentielle 2012 sur le site du ministĂšre de l'IntĂ©rieur.. â RĂ©sultats de l'Ă©lection lĂ©gislatives 2002 sur le site du ministĂšre de l'IntĂ©rieur.. â RĂ©sultats de l'Ă©lection lĂ©gislatives 2002 sur le site du ministĂšre de l'IntĂ©rieur.. â RĂ©sultats de l'Ă©lection europĂ©enne 2004 sur le site du ministĂšre de l'IntĂ©rieur.. â RĂ©sultats de l'Ă©lection europĂ©enne 2009 sur le site du ministĂšre de l'IntĂ©rieur.. â RĂ©sultats de l'Ă©lection rĂ©gionale 2004 sur le site du ministĂšre de l'IntĂ©rieur.. â RĂ©sultats de l'Ă©lection rĂ©gionale 2010 sur le site du ministĂšre de l'IntĂ©rieur.. â RĂ©sultats de l'Ă©lection cantonale 2008 sur le site du ministĂšre de l'IntĂ©rieur.. â RĂ©sultat du rĂ©fĂ©rendum de 1992 », sur ministĂšre de l'IntĂ©rieur consultĂ© le 21 juin 2022 â RĂ©sultat du rĂ©fĂ©remdum 2000 sur le site â RĂ©sultat du rĂ©fĂ©rendum 2005 sur le site du ministĂšre de l'IntĂ©rieur.. â Saint-Jean-de-Luz - Site officiel de la ville Donibane Lohizune », sur Saint-Jean-de-Luz consultĂ© le 4 octobre 2020. â De 1790 Ă 1919 Joseph Nogaret, Saint-Jean-de-Luz des origines Ă nos jours, Bayonne, Imprimerie du Courrier, 1925. â Les donnĂ©es des Ă©lections », sur 2001 consultĂ© le 1er juillet 2020. â Arnaud Dejeans, Le maire de Saint-Jean-de-Luz est dĂ©cĂ©dĂ© », Sud Ouest,â 7 dĂ©cembre 2017 lire en ligne, consultĂ© le 7 dĂ©cembre 2017. â RĂ©sultats des Ă©lections municipales 2008 », sur 2008 consultĂ© le 6 juillet 2020. â [PDF] MinistĂšre de la Justice, carte judiciaire, en ligne, consultĂ© le 1er janvier 2010. â Inspecteur acadĂ©mique de Saint-Jean-de-Luz. â Centre d'information et d'orientation de Saint-Jean-de-Luz, acadĂ©mie de Bordeaux. â Cellule informatique prĂ©fecture 64, Base communale des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques - IntercommunalitĂ© » consultĂ© le 19 juin 2014. â [PDF] â [PDF] Budget de la commune en 2012, page 3.. â Endettement de la ville depuis l'an 2000. â Service propretĂ© de la ville de Saint-Jean-de-Luz. â L'organisation du recensement, sur â Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales. â Fiches Insee - Populations lĂ©gales de la commune pour les annĂ©es 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019. â Site du collĂšge Chantaco. â Site du collĂšge Maurice-Ravel. â Site du lycĂ©e Ramiro-Arrue. â Site du collĂšge Sainte-Marie. â Site du collĂšge et lycĂ©e Saint-Thomas-d'Aquin. â L'esprit est le mĂȘme », sur 12 mars 2012 consultĂ© le 4 octobre 2020. â a et b La Polyclinique en plein dans l'Ăšre numĂ©rique », sur 5 novembre 2011 consultĂ© le 25 juin 2012. â Site officiel de la clinique ophtalmologie HĂ©lios. â Les diffĂ©rents sites du Centre Hospitalier de la CĂŽte basque Ă Saint-Jean-de-Luz. â Belharra Watermen Club / Centre de formation / Sauvetage cĂŽtier », sur belharrawatermenclub consultĂ© le 4 octobre 2020. â Les rameurs luziens au top Ă HawaĂŻ », sur 21 aoĂ»t 2015 consultĂ© le 21 juin 2022 â Articles de Sud-Ouest relatifs Ă Saint-Jean-de-Luz. â â Association Orgue Ă Saint-Jean-de-Luz . â Joseph Nogaret, Une famille de riches bourgeois sous l'Ancien RĂ©gime, les Haraneder, de Saint-Jean-de-Luz, bulletin de la SociĂ©tĂ© des sciences, lettres et arts de Bayonne, 1933 - Documentation citĂ©e par Manex Goyhenetche, Histoire gĂ©nĂ©rale du Pays basque IV RĂ©volution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, 2002, 432 p. ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167, p. 55. â Catalogue Yvert et Tellier, tome 1. â Christophe Sorel, Casino de Saint Jean de Luz », sur 23 juillet 2015. Voir aussi Bibliographie Joseph Nogaret, Saint-Jean-de-Luz des origines Ă nos jours, Bayonne, Imprimerie du Courrier, 1925 Jacques Battesti et Gabrielle Duplantier Saint Jean de luz, Bordeaux, Ă©ditions Le Festin, 80 pages, 2012 ISBN 978-2-36062-056-2 Guides diamant, Biarritz, Bayonne, Saint-Jean-de-Luz, Hendaye, Fontarabie, Carnbo, Saint-Jean-Pied-de-Port, Paris, Hachette, 1921, 180 p. lire en ligne Articles connexes Liste des communes des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques Liens externes Notices d'autoritĂ© Fichier dâautoritĂ© international virtuel BibliothĂšque nationale de France donnĂ©es SystĂšme universitaire de documentation BibliothĂšque du CongrĂšs Gemeinsame Normdatei BibliothĂšque nationale tchĂšque WorldCat Ressources relatives Ă la gĂ©ographie Insee communes Ldh/EHESS/Cassini Ressource relative Ă la musique en MusicBrainz Ressource relative aux organisations SIREN Site de la mairie
Câest lâautomne, les derniers rayons du soleil nous appellent et nous attirent vers le sud, Ă la dĂ©couverte du pays basque, ses maisons, ses tapas, ses surfeurs⊠PremiĂšre Ă©tape, la ville de Bayonne. Connue pour son jambon et ses fĂȘtes, quand les vaches landaises envahissent les rues et contraignent les moins sportifs Ă se mettre rapidement Ă lâabri . Bayonne câest aussi un club de rugby, une ville au bord de lâeau, une cathĂ©drale, un théùtre⊠Une ville oĂč il fait bon vivre et dĂ©ambuler au hasard des rues, les maisons Ă colombages et leurs volets colorĂ©s sentent bon le sud ouest. Bienvenue au pays basque ! Bayonne est Ă©galement la ville du chocolat Txokola. Et oui, câest lĂ quâil fut importĂ© et cuisinĂ© dĂšs le 17Ăš siĂšcle. Câest sous les arcades de la ville, quâon dĂ©couvre les Ă©choppes consacrĂ©es au chocolat, Cazenave notamment. Bayonne câest la gastronomie basque, on y trouve Ă©galement le jambon, les piments dâEspelette, et le fromage. Amis au rĂ©gime, passez votre chemin ! Plus au sud, on dĂ©couvre Biarritz. Connue pour ses villas belle Ă©poque, son Grand hĂŽtel du Palais, le rocher de la Vierge, et son musĂ©e de la mer. Biarritz est une ville au bord de la mer, la grande plage et la Chambre dâAmour sont connues des surfeurs. Ayant dĂ©jĂ visitĂ© cette ville par le passĂ©, nous dĂ©cidons de filer plus au sud. Rapidement nous traversons Bidard, un village en hauteur. De ses falaises on aperçoit les plages et leurs vagues rĂ©putĂ©es pour le surf. Un peu plus loin, nous faisons un arrĂȘt rapide Ă GuĂ©thary, ville dâartistes, bien connue des surfeurs. En cette fin octobre ils attendent LA VAGUE, la houle est forte, la mer dĂ©chainĂ©e, les surfeurs sont aux aguets. Nous arrivons enfin Ă Saint Jean de Luz, par la route de la corniche, promenade magnifique depuis Bidart. Saint Jean de Luz câest LA ville basque par excellence, Ă©tape phare de notre pĂ©riple. Saint Jean de Luz, câest dâabord un port de pĂȘche, aux bateaux colorĂ©s. Saint Jean de Luz câest Ă©galement la ville oĂč Louis XIV a choisi dâĂ©pouser lâinfante dâEspagne qui avait une belle maison » rose sur le port⊠Pas mal la dot ! De son cĂŽtĂ© il avait aussi une belle maison » sur la place principale ! Sur sa place principale en plus de la maison de Louis XIV, se trouvent lâhĂŽtel de ville, la Maison Adam le roi du macaron, un kiosque et quelques restaurants⊠Saint Jean de Luz câest aussi une plage, face au port de Ciboure, gardĂ©e par le Fort de Socoa et deux digues, bien utiles quand la houle est forte. Saint Jean de Luz est connue pour ses fĂȘtes le Toro de Fuego notamment, ses restaurants, ses bars Ă tapas pintxos et ses boutiques de linge basque⊠Vue depuis lâentrĂ©e du port de St Jean de LuzVue de lâautre cotĂ© de la baie depuis la chapelle de St Jean de Luz Visible depuis lâextrĂ©mitĂ© de la plage de Saint Jean de Luz cĂŽtĂ© Ciboure, une jolie chapelle blanche au loin nous attire. Les passants remontent vers cette corniche au nord de la ville en direction de GuĂ©thary. Le temps, est agitĂ©, le public se presse pour voir les surfeurs en attente de LA vague ! Vue de la baie de Saint Jean de Luz depuis la corniche au nord en face le Fort de Socoa AprĂšs Saint Jean de Luz nous continuons la route de la corniche cĂŽtĂ© sud, AprĂšs avoir traversĂ© le pont de Ciboure, nous passons devant le Fort de Socoa. Un petit arrĂȘt sur la corniche, avec sa roche noire striĂ©e trĂšs particuliĂšre. Quelques kilomĂštres plus tard nous arrivons Ă Hendaye, Ă la frontiĂšre espagnole. Une belle plage et des surfeurs, un ancien casino au style mauresque, Hendaye est tournĂ©e vers la mer et ses deux rochers Jumeaux. Lâancien casino dâinspiration mauresqueLes rochers jumeauxUn bel hĂŽtel Fin de journĂ©e et repos bien mĂ©ritĂ©. đ Nous partons dĂšs le lendemain pour lâEspagne, direction Hondarribia, juste en face dâHendaye. Bon Ă savoir Un bateau navette relie le port dâHendaye Ă Hondarribia en quelques minutes. Nous prĂ©fĂ©rons la voiture car nous continuons notre route vers San Sebastian Ă une vingtaine de kilomĂštres. Nous choisissons un aller par autoroute et un retour par la corniche entre San Sebastian et Hondarribia. PremiĂšres images de San Sebastian. La ville nous semble assez luxueuse avec ses beaux bĂątiments posĂ©s au bord de la riviĂšre. Un premier pont magnifique nous accueille. De belles places et une jolie cathĂ©drale agrĂ©mentent la ville qui semble paisible. MĂȘmes si les faubourgs sont industriels, le centre ville est assez majestueux avec ses grands boulevards. Toute la vieille ville est parĂ©e de tons ocres. La pierre est chaude et lâarchitecture assez chargĂ©e.
navette bateau saint jean de luz san sebastian