Lacde la Roche qui Boit - 30 ha Pêche interdite par arrêté préfectoral permanent relatif à la pêche en eau douce. Pêche interdite du pont de Virey (limite amont) jusqu'à 120 mètres en aval du barrage de La Roche-qui-Boit (limite aval). Lesort des barrages de Vezins et de La Roche qui Boit dans le sud-Manche est-il scellé ? Sur place, on ne veut pas y croire. sécurité maximum. les transactions sont effectué sur le site de notre partenaire. Je souhaite acheter cette photo en petit format (10cmx15cm) Valider et continuer. Je souhaite acheter cette photo en grand format Lebarrage de la Roche-qui-boit est une infrastructure de la Manche, située à Ducey. Situé en aval du barrage de Vezins dont il est un ouvrage de compensation, ce barrage produit annuellement 4 millions de kilowattheures. Il restitue à la rivière un débit minimum de 2 m³/s. Le lac de retenue est long de 5 km, 40 hectares et 4 millions de Faceà la sécheresse, plusieurs acteurs du Sud-Manche remettent en cause la démolition des barrages de Vezins et La Roche-qui-Boit. Cette réserve d’eau avait-elle Lepréfet de la Manche a signé, lundi 29 octobre, l'arrêté complémentaire autorisant les travaux de déconstruction du barrage de Vézins et celui autorisant le Dautre part les barrages piègent les sédiments, qui s'accumulent et concentrent les polluants dans le bassin de retenue des eaux. L'absence d'apport de Cejour-là, la secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, Chantal Jouanno, a annoncé l'arasement du barrage de Vezins ainsi que de celui de la Lebarrage et le lac de Nisramont constitue un très beau lieu de promenade avec un circuit balisé de 13 km autour du lac. Egalement cafétéria et salle audio-visuelle présentant le fonctionnement du barrage. Ouvert : toute l'année de 9 h 30 à 17 h, en juillet et août de 9 h à 19 h 30. Fermé le 25/12 et le 01/01. LesAmis de La Sélune. 516 J’aime. Effacement des barrages de Vezins et de la Roche-qui-Boit/ Dismantling of the Vezins & La Roche qui Boit dams Rochetailléeest rattaché à la commune de Saint-Etienne depuis 1973. Son altitude varie de 775 et 1 117 mètres d’altitude. Au dernier recensement en 2018, la population du village de Rochetaillée était de 634 habitants. Le village de Rochetaillée fait partie du Parc naturel régional du Pilat et de Saint-Etienne métropole. 3nG2W. Publié le 29 nov. 2021 à 1716Mis à jour le 29 nov. 2021 à 1717Non, la Sélune n'est pas encore le long cours tranquille promis il y a douze ans. La restauration de la biodiversité des 90 kilomètres de ce fleuve côtier, qui se jette dans la baie du Mont-Saint-Michel Manche, continue au contraire de faire des à la directive cadre européenne sur l'eau de 2000 imposant un bon état des cours d'eau, l'Etat avait ordonné la suppression de deux barrages hydroélectriques d'EDF espacés l'un de l'autre de moins de cinq kilomètres et qui faisaient obstacle aux poissons de la Sélune. Depuis, le chantier de destruction, d'un montant de 50 millions d'euros, cumule les de Vezin de 36 mètres de haut a été arasé en 2020. Mais l'effacement de celui de la Roche-Qui-Boit n'a toujours pas eu lieu. Dernier aléa sur le calendrier, sa vidange, prévue cet automne, vient d'être reportée au printemps 2022, pour limiter les risques à l'aval ». Cette opération d' arasement d'ouvrages , unique en France et en Europe, va permettre le retour naturel d'espèces emblématiques comme le saumon de l'Atlantique et l'anguille européenne », se félicite Gilles Traimond, sous-préfet d'Avranches, à la manoeuvre depuis trois les bords de la Sélune, l'un des tout premiers bassins à saumon de France, la décision de l'Etat a pourtant suscité bien des oppositions. Actée lors du Grenelle de l'environnement en 2009, la renaturation de la vallée n'a été confirmée qu'en 2017 par Nicolas Hulot, alors ministre de la Transition écologique et solidaire. Pendant des années, les défenseurs des constructions, tant pour l'énergie produite que pour l'activité touristique des plans d'eau, ont livré bataille devant les tribunaux. En vain. Sur le terrain, les panneaux contre le démantèlement n'ont toujours pas site de Vezin aujourd'hui, après destruction du barrage. L'eau montait auparavant jusqu'en haut du talus en du premier barrage a laissé la vallée orpheline de son lac. Le site de Vezin, hier très fréquenté, espère un nouveau départ. C'est douloureux pour tout le monde, les habitants comme les usagers. Maintenant, il faut que la vallée redevienne accessible à tous », a plaidé Jessie Orvain, maire d'Isigny-le-Buat, devant la secrétaire d'Etat à la biodiversité, Bérangère Abba, venue en octobre dernier. Car le site n'est toujours pas praticable, la vallée ne sera réaménagée pour le tourisme vert qu'à la fin des deux l'évacuation de ses sédiments et avant sa vidange, le barrage de la Roche-Qui-Boit attend son tour. Ses travaux de destruction, tout en protégeant les espèces, vont débuter à l'été 2022 pour une durée de dix mois, soit jusqu'au printemps 2023 », calcule Stéphane Choley, directeur EDF Hydro vallée ne pourra pas développer avant une activité économique autour des randonnées, balades à pied, etc. Dans le budget, 5 millions d'euros sont encore mobilisables pour ce tout dernier chantier. La construction des barrages sur la Sélune Les barrages de la Roche-qui-Boit et de Vezins ont été construits dans l’entre-deux-guerres par la société des Forces Motrices de la Sélune. La concession du barrage de la Roche-qui-Boit est accordée en 1914. Le barrage est mis en service en 1920. En 1921, les Forces Motrices de la Sélune déposent une demande de concession pour installer une usine hydroélectrique en amont, à Vezins, dans le but de satisfaire la demande croissante et d’alimenter en électricité l’industrie de la chaussure de Fougères. Le barrage est mis en service en 1932 après trois années de chantier. Il est huit fois plus puissant que celui de la Roche-qui-Boit. Ce dernier sert depuis de bassin de démodulation des éclusées générées par l’usine de Vezins. La construction des barrages a donné lieu à des chantiers très importants construction des ouvrages eux-mêmes mais aussi d’ouvrages d’art tels que le Pont des Biards ou le Pont de la Républiques. Les Archives Départementales de la Manche disposent de cartes postales et photographies anciennes qui témoignent de l’importance de ces travaux. Vue générale en aval du barrage la construction des contreforts de la centrale et de l’usine 1 février 1931. Source Archives Départementales. Construction du Pont de la République. Source Archives Départementales de la Manche 28 juillet 1929. Construction du Pont de la République. Source Archives Départementales de la Manche. Les barrages – Le barrage de la Roche-qui-Boit a été construit entre 1915 et 1920 sur la commune de Saint-Laurent-de-Terregatte. Il mesure 129 mètres de long et 16 mètres de haut. Cliché Master 2 GEDELO 2014/15 RB, GG, MG, JL, IM, Novembre 2014. – Le barrage de Vezins, plus en amont, à Vezins commune-annexe de la commune canton d’Isigny-le-Buat, a été construit entre 1929 et 1932. Il mesure 278 mètres de long et 36 mètres de haut. Cliché Master 2 GEDELO 2014/15 RB, GG, MG, JL, IM, Novembre 2014. Ces deux ouvrages sont l’œuvre de l’ingénieur Albert Caquot auquel on doit de nombreux ouvrages en béton armé. Il réalisa plus de 300 ponts et barrages et participa notamment à la construction de la plus grande usine marémotrice du monde sur la Rance en Bretagne entre 1961 et 1966. Les deux barrages sont à contreforts et voûtes multiples de 0,10 mètre d’épaisseur. Des retenues d’eau occupent l’amont de chacun de ces barrages sur une longueur de 6 km 30 hectares pour la Roche-qui-Boit et de 19 km 151 hectares pour Vezins. Ils sont donc bien visibles dans le paysage puisqu’ils ont ennoyé la vallée sur une longue section en gorges sous deux lacs dont le plus grand sert de support à une base de loisirs depuis 1989, la Mazure. Le lac de Vezins. Cliché MAG, Juillet 2012. Exploités par EDF depuis 1946, ces barrages fournissent une production annuelle de 27 GWh, soit l’équivalent de la consommation d’une ville de 15 000 habitants ou 1/1 000ème de ce que fournit la centrale nucléaire de Flamanville mise en service en 1985-1986 dans le même département. Le barrage de Vezins appartient à l’État tandis que la Roche qui Boit appartient à EDF. L’accueil des barrages au début du 20ème siècle Les barrages tout autant que les usines hydroélectriques associées semblent tout d’abord synonyme de progrès et de modernité. La mise en service du barrage de la Roche-Qui-Boit est associée à la distribution de la lumière et l’énergie électrique » qui transformera graduellement notre pays et favorisera grandement l’expansion commerciale et industrielle » Ouest-Eclair, 10/04/1914. L’arrivée de la distribution d’électricité en juillet 1920 est l’occasion de festivités la ville d’Avranches illuminée pour la première fois à l’électricité par les forces de la Sélune » avec plus de 300 lampes [qui] orneront l’hôtel de Ville et les monuments publics » Ouest-Eclair, 10/07/1920. Barrages et usines constituent une attraction à part entière au moment de leur construction. Les détails techniques et la foule de chiffres fournis par les guides touristiques et les articles recensés dans la presse locale attestent de l’intérêt que suscitent ces réalisations qualifiées de titanesques » Ouest-Eclair, 4/11/1931, de travaux merveilleux et inimaginables, accompagnés des perfectionnements les plus modernes », de merveille que l’on ne trouve que rarement et qui montre le degré élevé du génie de l’homme » Ouest-Eclair, 29/08/1933. Des excursions en autocar sont organisées pour se rendre à la Roche-qui-Boit, et à compter de juin 1932, la Compagnie des Chemins de fer normands met en circulation un autobus assurant, depuis Granville et Avranches, l’excursion à la vallée de la Sélune afin d’effectuer la visite du barrage et de l’usine de Vezins qui figurent sur de nombreuses cartes postales d’époque. L’analyse des articles de presse de l’époque et les recherches dans les archives devraient nous permettre de mieux renseigner cette période. Redonner à la Sélune son visage initial La déconstruction du barrage de La-Roche-Qui-Boit poursuit un objectif permettre à la Sélune de retrouver son cours naturel. Décidé par l’État, ce projet vise à transformer ce qui fut pendant cent ans une source d’énergie hydroélectrique en refuge pour la biodiversité. La déconstruction du barrage de la Roche-Qui-Boit s'intègre dans un projet global visant à protéger l'environnement naturel de la vallée de la Sélune. Elle a été décidée par l'État après plusieurs années d'études, alors que l'autorisation d'exploitation arrivait son terme. Ce choix correspond à l'application de deux textes majeurs, pour le principe de continuité écologique la directive européenne sur l'eau de 2000, et la loi sur l'eau et les milieux aquatiques dite loi Lema » de 2006. Toutes deux rappellent l'importance de ne pas faire obstacle à la remontée des poissons migrateurs. Naturellement présents en nombre dans la Sélune, les saumons, truites, anguilles et autres ombles chevaliers doivent en effet remonter le cours de la rivière pour s'y reproduire, pondre et grandir. EDF, exploitant du site, réalise ce chantier de 15 M€, avec le concours financier de l'Agence de l'Eau Seine-Normandie et contribue au programme de recherche de ce projet. Plus d'infos réalisation progressive et durable Grand angle sur le barrage Le témoin d'une époque Achevé en 1919, ce barrage à voûtes multiples et contreforts mesure 125 mètres de long et 15 mètres de haut. C'est l'œuvre de l'un des plus grands ingénieurs français du XXe siècle Albert Caquot. Il aura fallu 4 ans à la Société des forces motrices de la Sélune pour le construire, afin de répondre à la demande croissante en électricité. Devenu la propriété d'EDF en 1946, il produit en 2020 l'équivalent de la consommation annuelle de 1 250 habitants. Longtemps indissociable du paysage de Ducey-Les Chéris, le barrage est devenu le témoin d'une époque, grâce à celles et ceux qui l'ont fait vivre. Leurs histoires resteront dans les mémoires. Comment ça marche ? Une centrale hydraulique produit de l'électricité grâce à une chute d'eau entre deux niveaux de hauteurs différentes, qui met en mouvement une turbine reliée à un alternateur.

barrage de la roche qui boit